tag:blogger.com,1999:blog-26197558537137979162024-03-07T22:03:57.128-08:00Nanars et autres aliens cinématographiquesFilms étranges et désespérants.
"Faites des pâtes, débouchez une bonne bouteille et invitez vos amis." ~ F.F.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comBlogger26125tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-38468239522015141112011-11-03T02:54:00.000-07:002011-11-03T03:00:03.458-07:00Seul face à Wendigo<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.scifi-universe.com/upload/medias/wendigo_78.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 277px;" src="http://www.scifi-universe.com/upload/medias/wendigo_78.jpg" alt="" border="0" /></a><br />(Merci à <a href="http://www.scifi-universe.com/encyclopedie/film/15576-wendigo.htm">SFU</a> pour l'image)<br /><br />Dans la catégorie des films qui font mal aux yeux et aux oreilles, Wendigo se place dans la lignée de <a href="http://desnanars.blogspot.com/2009/02/nanar-sauvage.html">Eaux Sauvages</a> dont j'avais précédemment parlé. J'avais dit beaucoup de mal de la photographie de <a href="http://desnanars.blogspot.com/2009/02/nanar-sauvage.html">Eaux Sauvages</a> et, quelque part, c'était mérité. Mais j'ai relativisé en voyant Wendigo.<br /><br />Le film est entièrement sous-exposé, tout du long. Parfois, on distingue des trucs, mais régulièrement l'image est quasi noire, à charge pour le spectateur d'imaginer ce qu'il peut bien se passer dans ces ombres fluctuantes produites par un caméraman incompétent. Le chef éclairagiste devait être en grève. Ou mort. Ou les deux.<br /><br />Puisque j'en suis sur l'incompétence imagière, autant évoquer les faux-raccords honteux qui émaillent le film, ainsi que les plans larges qui permettent aux acteurs d'éviter d'être capables de jouer leur rôle. D'ailleurs, le reste du temps, ils n'y arrivent pas.<br /><br />Difficile de parler de ce film sans évoquer la bande son.Les pistes odieuses ont été enregistrées sur une bande magnétique qui a salement eu tendance à fondre entre deux scènes faisant des "wooooingooooing" au milieu d'un scène, quand la bande se met à déconner. D'ailleurs, l'idée de changer de scène ET de musique semble un peu compliquée à mettre en oeuvre, alors le responsable de la musique a tendance a faire du scratch en plein milieu des scènes...<br /><br />L'histoire est un néant. Des gars partent à la chasse au Caribou, mais des vents mauvais font sauter (boum si si) leur hélicoptère après qu'il les ait déposé au milieu de nulle part. Nous avons un chasseur, sa maîtresse qui croira (à raison souvent mais parfois à tort) que tout le monde veut la sauter, un indien appelé "Billy", un coureur des bois, un pilote vétéran du VietNam, un photographe plus mauvais que le caméraman du film. Je crois aussi qu'il y a un autre type. Un peu comme dans Street Trash, les personnages, quand le spectateur commencera vraiment à s'ennuyer malgré les dialogues inanes, auront tendance à exploser. Comme ça. Boum. Pour rien. On suppose que le "wendigo" y est pour quelque chose, mais on en est même pas sûr : ça n'a AUCUN sens.<br /><br />D'ailleurs, parlons-en : il s'agit d'un pauv' reflet sur une vitre fait avec une lampe torche d'une marionette composée d'une tête à oreilles pointues et d'un bras (et on le verra un peu moins de 2s au total sur le film).<br /><br />Tout l'amusant du film provient des dialogues lamentables oscillant entre le complètement creux ("Je n'ai pas d'explication à te donner même s'il y en avait une"), les grandes leçons de vie ("Je jette mes canettes dans les bois parce que, tu vois, faut rendre des trucs à la nature") et le racisme/machisme de bon aloi ("Ta gueule, femme, et prends tes affaires").<br /><br />C'est un film sur le non-dit car on ne saura jamais vraiment rien. C'est un film sur le non-fait car personne ne fait rien, pas même le caméraman ou le chef éclairagiste. Même la poupouffe aura du mal à se faire sauter par les autres personnages malgré tous ses efforts. Seul Billy se la tape. Seul Billy survit au film. Une grande leçon de vie.<br /><br />Le grand moment du film ? Deux types sur un canoë, dont Billy. Billy ne dit rien. Une vague phrase qui ne signifie rien ("si on va sur l'eau, alors l'élan aussi"). Son compagnon passe les 5 minutes que dure la scène à dire qu'il aime Billy parce qu'il dit rien et que lui cause tout le temps. Il arrête pas de causer. Il parle, il parle, il parle. Mais il ne dit _rien_. Et il termine son interminable tirade par un coup de pied en vache à Billy, qui n'avait rien demandé ("Bon sang, Billy, c'est aussi chouette d'être avec toi que d'être seul"). Le spectateur n'en avait pas tant demandé.<br /><br />1978 de Roger Darbonne<br /><br /><a href="http://www.scifi-universe.com/encyclopedie/film/15576-wendigo.htm">Fiche SFU</a><br /><a href="http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=wendigo">Ce qu'en dit Nanarland</a>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-86106971728501008572011-07-06T00:38:00.000-07:002011-07-06T01:05:47.712-07:00I need some Room in my brainMythique. Ultime. Puissant. Les qualificatifs laudatifs ne s'appliquant pas à The Room ne manquent pas, sauf si on le juge d'un point de vue nanar. Ce merveilleux film a été fait par un gonze qui a réussi l'intégration verticale au cinéma. Si. Tommy Wiseau est le scénariste-producteur-réalisateur-acteur principal du film. Son nom apparaît quoi ? Six-sept fois au générique ? C'est dommage qu'aucun de ces éléments ne soit bien fait.<br /><br /><a href="http://cltampa.com/imager/room1/b/original/2117002/8b11/room11.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;width: 309px; height: 401px;" src="http://cltampa.com/imager/room1/b/original/2117002/8b11/room11.jpg" border="0" alt="" /></a><br /><br />Scénariste ? Le scénario du triangle amoureux entre les trois personnages principaux tiendrait sur un demi ticket de métro... En gros, une maison où tout le monde rentre sans frapper. Un couple dont le mec en a pas grand chose à carrer et ressemble à un vieux roadie de Slayer et dont la meuf n'est avec lui que parce que sa maman dit "épouse-le, il a du blé". Un gamin qui vient glandouiller dans le coin parce qu'il a vraiment rien d'autre à foutre. Un meilleur ami qui a autant de volonté qu'une amibe...<br /><br /><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/yCj8sPCWfUw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><br />Réalisateur ? L'idée de la prise de vue de base, c'est de ne pas couper le sommet de la tête de l'acteur dans les plans fixes...<br /><br />Producteur ? Ce serait pas mal qu'on ne s'aperçoive pas que les deux scènes d'amour sont une seule coupée en deux. Pis les mauvais acteurs, faut en changer, hein. On va dire qu'il a mis le pognon. D'ailleurs, il est à la fois producteur et producteur exécutif, le Tommy.<br /><br />Acteur ? Une diction genre "j'ai 12 malabars dans la bouche", deux expressions faciales et un petit rire encore plus pécrave que celui de Christophe Lambert (qui finit par être charmant, lui, alors que l'autre pas).<br /><br />Ce film est magique ! Les décors sont pourris. Les dialogues sont à chier. D'ailleurs, ils sont presque tous refaits en post-prod. En fait, on a l'impression qu'il s'agit de la scène d'introduction d'un porno de 12è zone sauf que la scène d'intro dure 1h40... Le scénario se fait la malle discrètement. Une histoire de trafic de dope ne fait que fournir le pistolet de Tchekov pour le suicide du héros à la fin du film. Dans le film, on se salue avec des "Oh, hi machin !". On se lance des ballons de foot d'une distance de 2m quand on sait pas quoi faire, en rigolant bêtement. A un moment donné, on porte des costars sans raison.<br /><br />C'est un film tellement génial que, comme pour le RHPS, ce film est diffusé une fois par mois dans une salle, avec un trip cosplay. Il existe même un <a href="http://www.newgrounds.com/portal/view/547307">jeu vidéo</a>.<br /><br />Je laisse à Jhonny, le héros, le mot de la fin : "<span style="font-style:italic;">Anyway, how's your sex life ?</span>"<br /><br /><a href="http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=room">L'avis de nanarland</a>.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-70503012775261293562010-04-15T05:00:00.000-07:002010-04-15T05:09:54.762-07:00NanarCrash<img src="http://www.scifi-movies.com/images/s/starcrashlechocdesetoiles1979film/affiche3.jpg" border="0" alt="" /><br /><br />Alors j'en ai profité aussi, hier soir, pour voir LE CHOC DES ETOILES (1978) (a.k.a. StarCrash) dont voici la bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=pzfuNSpP0RA<br /><br />Que dire qui n'aie déjà été écrit sur ce film de Science Fiction essayant de ravir la célébrité à STAR WARS (1977) ? Que l'héroïne est la seule à être quasi à poil sauf au moment où les héros débarquent dans un coin bizarre rempli d'amazones en jupette pour une scène dénuée de sens ? Qu'un des héros a un espèce de pouvoir de l'oscilloscope ridicule pendant la totalité du film sauf quand il se met à blaster tout le monde avant de crever comme une merde ?<br /><br /><img src="http://modculture.typepad.com/photos/uncategorized/2008/01/26/starcrash.jpg" border="0" alt="" /><br /><br />Ah, il faut parler de VENTRIPOTOR (c'est comme ça que Jav' a surnommé le méchant). Un mix malsain entre un mousquetaire et Dr Strange, mais le tout avec du bide et une cape ridicule. Il faut parler d'un empereur qui a le charisme d'une endive. Et des robots faits en stopmotion honteux. Et de David Hasselhof qui est le fils de l'Empereur et en a hérité le coté charismatique. Du vaisseau spatial en forme de main qui se serre en poing en position de défense. De l'extraterrestre malade du foie qui trahit tout le monde. Bref... Un film à ne pas manquer.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-16045863915336227482010-04-15T04:36:00.000-07:002010-04-15T04:56:35.525-07:00Vivre pour survivre aux nanars<img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; width: 352px; height: 488px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/whitefire/jaquette.jpg" alt="" border="0" /><br /><br />Hier soir, mon cerveau m'a coulé par les oreilles. Y'en avait partout sur le canapé, c'était dégueulasse. Le générique se terminait et les noms défilaient en blanc sur fond noir pendant que ma vie me défilait, quant à elle, devant les yeux (coup de bol : ça m'a permis de revoir en accéléré Eaux Sauvages, mais les N.D.E. sont peut être un moins bon plan qu'un bon vidéoclub pour le coup).<br /><br />Bref, hier soir j'ai vu VIVRE POUR SURVIVRE (1985), aussi connu sous les noms de WHITEFIRE et LE DIAMANT parce qu'un bon nanar a toujours plusieurs titres. Son réalisateur, JM Pallardy, s'est illustré à grand coup de films de genre aux titres évocateurs : REGLEMENT DE FEMMES A OQ CORRAL (1974), L'ARRIERE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS (1974), JOURNAL EROTIQUE D'UN BUCHERON (1974), L'AMOUR CHEZ LES POIDS LOURDS (1978). Vous voyez le genre. Il a fait quelques bisseries à coté de sa production érotoporno, mais très peu. Et récemment, FEMMES OU MAITRESSES (2000) avec David Carradine. Si.<br /><br />(merci nanarland.com pour l'image de l'affiche)<br /><br />Mais revenons à WhiteFire, ce film franco-turc probablement tourné le jour de la grande épidémie de moustaches (©Kobal), vu que tout le monde en a une, y compris parfois les actrices.<br /><br />Le film commence sur une scène de fuite où un couple avec deux gamins (on notera que le père n'est autre que le réalisateur lui-même) fuit des militaires qui meurent parfois plusieurs fois. Les parents du couple meurent, la mère se fait lâchement abattre par un militaire qui se rappelle soudain qu'il a un fusil après un plan sans fin au bord de la mer où il ne parvient pas à les rattraper malgré les 5m qui les séparent. Le pourquoi de cette scène ne sera jamais expliqué.<br /><br />Et puis on arrive dans un coin désertique où des types passent une frontière sans montrer leurs papiers, sauf l'héroïne, arrêtée au poste frontière par des simili Darth Vader en plastaga à moustache. On regrette que la mode de la combinaison rouge ou bleue avec ceinture sous les aisselles n'aie pas pris. Apparemment, au début ça devait être un film de SF, mais finalement non. La jeune fille entre dans le bâtiment et assiste à une scène de torture sans que ça l'inquiète plus que ça.<br />Après, ce n'est plus très clair au niveau scénario. Plus rien n'a vraiment de sens.<br />Elle et son frère chourent des diamants. Après une poursuite incroyable ils se font arrêter par des sbires moustachus planqués derrière un troupeau de chèvres qui les amènent sur un bateau avec des méchants, qu'ils assoment pour s'évader. S'ensuit une baston sur le port qui n'a aucun sens (mais une tronçonneuse). Et après y'a une histoire avec un gros diamant radioactif qui explose quand on le regarde trop méchamment. Y'a une scène de 10 minutes de nudité féminine gratuite (le passage agréable du film mais qu'on verrait plus dans les autres films du réalisateur). Y'a les bastons d'auberge, avec Frank Williamson qui apparaît (on peut pas dire cachetonne).<br /><br />Surtout, le héros en bande tellement pour sa soeur qu'il va chercher une pouffiasse pour lui faire faire de la chirurgie esthétique (dans une clinique qui ressemble plus à un bordel) et lui faire changer de nom pour assouvir son fantasme malsain d'inceste.<br /><br />Et je n'ai pas évoqué le dixième de tout ce que vous verrez en voyant WhiteFire. Cultissime.<br />Quelques extraits se trouvent là : http://www.dailymotion.com/video/x1k9k3_white-fire_shortfilms<br />Fiche nanarland : http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=whitefireevgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-41503128797067748962010-02-18T07:40:00.000-08:002010-02-18T07:42:31.948-08:006è Nuit Excentrique - 20 mars 2010Et c'est là que je m'aperçois que j'ai pas vu un nanar depuis un an. La vache. Enfin, j'ai quand même vu Alien Apocalypse... Faudra que j'en parle.<br /><br />Bref, la Nuit Excentrique 6 aura lieu le 20 mars prochain.<br /><a href="http://xit.easy-hebergement.info/nanarland/viewtopic.php?t=17951"><br />Demandez le programme !</a>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-49625468632659405152009-03-08T07:05:00.000-07:002009-03-08T08:13:27.951-07:00Back From Nanar : la nuit excentrique 5La 5è Nuit Excentrique s'achève à peine et comme d'habitude on en ressors régalé. Les pupilles en feu de plus de dix heures de vidéo, les côtes douloureuses d'avoir autant ri et le cerveau qui commence à dégouliner par les oreilles car face à tant de nanardise le cérébrum se révulse d'horreur, se réfugiant dans le doux abri d'une sourde folie.<br /><br />Je ne parlerai pas des extraits, bandes annonces ou autres cuts de l'Enfer, mais ils valaient largement le déplacement (et représentent la moitié de la programmation, ou presque). Sachez seulement que y'a proprement des trucs hallucinant et je ne peux m'empêcher de citer Bat Pussy, qui n'est pas un film érotique, mais un film avec un pinpin en costume de Batman qui se balade au bord d'une autoroute assis sur sa "bat-boule boing boing" (ou "hoppity hop" en anglais). Comme dit l'un des cavaliers de l'Apocalypse, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=6R7Md2aq7Oo">venez et voyez parce que c'est indescriptible</a>.<br /><br />Passons aux flims qui sont pas des flims sur le cyclimse.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://theretroblog.com/wp-content/uploads/2008/08/thebrideandthebeast.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 195px; height: 298px;" src="http://theretroblog.com/wp-content/uploads/2008/08/thebrideandthebeast.jpg" alt="" border="0" /></a><br />La soirée s'ets ouverte sur <span style="font-weight: bold;">The Bride And The Beast</span> (1958) dont l'affiche précise que les spectateurs déçus ne seront certainement pas remboursés. On comprend en voyant cette miraculeuse copie doublée en français en 1974 par une firme wallonne (non, y'a pas d'accent). Réalisé par un illustre inconnu qui n'a rien fait d'autre de notable, mais surtout basé sur un scénario de Ed Wood Jr, le messie de la nanardise, l'Elvis du médiocre rigolo, le 2Pac de la soucoupe volante en plastaga.<br />De notable dans ce film, on remarquera surtout le coté Ikea. Ca meuble dans tous les sens : des dialogues interminables et dénué du moindre sens, des stockshots par millions (la patte Ed Wood), ce film est admirable de médiocrité marrante. L'histoire, c'est que deux jeunes mariés vont passer leur nuit de noces dans le manoir du jeune marié. Ce dernier capture des animaux vivants dans la jongle (si si) pour les revendre, supposément à des zoos. Il a d'ailleurs un gorille dans sa bat-cave. Les jeunes mariés évoquent l'idée d'avoir douze enfants, vont voir le gorille dans la cage, superbement mal joué par un acteur en costume, puis vont se coucher dans des lits séparés. Pour les kids, c'est mort, les mecs ! La visite au gorille a troublé la jeune fille, qui se prète à des non-attouchements sulfureux avec le gorille qui s'est évadé de sa cage... euh... sans rien faire de spécial. Il devait manquer de motivation avant. Voyant que le gorille est allé plus loin que lui dans le tripotage de sa femme, le jeune marié sort un flingue de sa table de nuit et le bute.<br />Les jeunes mariés, dans leur lit séparés, ont alors une conversation inane et la nuit se passe. Le lendemain, le serviteur noir, Taro, propose le 'tit déj' dans un accent qu'on n'oserait plus aujourd'hui. Précisons que vu le racisme de l'époque (58), ou le plus probable manque de moyens, Taro est joué par un type enduit de cirage noir et ce de manière inégale : il en a plus sur la tronche que sur les bras.<br />Inquiet que sa femme aie envie de se taper des gorilles mais sans comprendre qu'il pourrait aussi faire son devoir conjugal, le mari appelle un psy parce que forcément, c'est la faute de sa gonzesse (la 5è Nuit Excentrique est une spéciale "Journée de la Femme"). Sous hypnose on apprend, après moult stockshots d'animaux de la savane, qu'elle était gorille dans une vie antérieure. Puis elle s'allume une clope.<br />Ni une ni deux, notre jeune chasseur emmène sa femme et son fidèle Taro dans la jongle egyptienne (c'est suggéré). A partir de là, il ne se passe passe pas grand chose pendant longtemps. On a des stockshots, le jeune marié préfère ne pas toucher sa femme, elle a envie de se taper du gorille. Y'a des tigres, des gens meurent, dont un vil prolétaire qui coupe du bois à la faucille, ce film est un vrai plaidoyer pour l'Amérique, à faire pâlir Chuck Norris. La serviteuse locale jouée par une indienne d'amérique doublée par une voix masculine meurt, elle aussi, dans l'inintérêt total du public.<br />La jeune fille trouve des gorilles. Elle exulte : elle va enfin se faire sauter pense t on. Mais non ! Le héros arrive à temps et lui allonge une avoine pour lui faire reprendre ses sens (quand je dis que c'est "spécial Journée de la Femme"). Il échoue et rentre seul, le fusil sous l'bras, à la maison. Taro a, pendant tout ce temps, survécu à une course contre une panthère et une nage contre un alligator. Il est trop fort. Le cirage a tenu dans l'eau.<br />La bande se conclue sur le mari qui discute avec le psy, mais rassurez-vous : comme l'intégralité du reste du flim, aucune information ne ressort. Ouf. Etant donné la rareté de la bande (elle a été prêtée par un collectionneur privé pour la soirée), aucun extrait vidéo n'est dispo. Par contre c'est adapté d'un roman que je ne souhaite pas lire, c'est dit. On dira que c'était un genre de Gorille dans la brume (1989) à la Ed Wood Jr. D'ailleurs ça se voit, on y parle d'angora. Adrian Weisse, le réal', fera pas grand chose d'autre. Ouaip...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/draculavampiresexuel/jaquette.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 228px; height: 305px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/draculavampiresexuel/jaquette.jpg" alt="" border="0" /></a>Après quelques bandes annonces et extraits délirants, la soirée s'est poursuivie par <span style="font-weight: bold;">Dracula, Vampire Sexuel</span> (ou <span style="font-style: italic;">Guess What Happened To Count Dracula ?</span> de Laurence Merrick, 1970). Attention, il est à noter que la version européenne du film n'est pas la même que la version originale américaine. Non. La version européenne (ici une copie Suisse aimablement prêtée) comporte tout un tas d'inserts de séquences érotiques. Les acteurs sont pourtant bien les mêmes que ceux du film, ce qui, d'après <a href="http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=draculavampiresexuel">nanarland</a>, implique que ça a été conçu pour faire deux montages, un avec et un sans cul (la version américaine qu'on trouve en import DVD US).<br />Les acteurs de ce film sont magnifiques : Dracula ressemble à Pujadas mais qui clignerait jamais des yeux et aurait des canines en plastoc. On dirait un lapin pris dans les phares d'une bagnole sur une autoroute. Il est totalement dénué d'un quelconque charisme, c'en est impressionnant. Pendant ce temps, l'héroïne qui passe son temps à voir et lire des horreurs, mordue par un vampire, avec des amis qui viennent partouzer chez elle par surprise, passe l'intégralité du film à ne pas s'inquiéter, stoïque. Son mec est une endive et échouera d'ailleurs à la sauver. Y'a des danses disco de nanas à poil bodypaintées. On pressent que l'ex de Dracula va se venger, mais le film l'oublie complètement passé le premier quart d'heure. Reste les séquences mythiques du film :<br />- le combat des preneurs de têtes entre Dracula et un autre vampire : ils se tournent autour en faisant des grimaces et les gros yeux, jusqu'à ce que l'un des deux disparaisse. Dracula est super plus fort que tout le monde quand il s'agit de faire les gros yeux.<br />- la scène du saut au dessus du tigre. Le type voit un tigre domestique, flippe. Au moment de s'enfuir, il fonce vers le tigre, saute par dessus comme une vulgaire haie, et se taille.<br />Attention n'oubliez pas que la Macoumba peut réveiller les vampires, vous êtes prévenus.<br />On trouve tout le film US sur Youtube, mais pas d'extraits spécifiques et c'est dommage...<br />Dans <a href="http://www.youtube.com/watch?v=xCF571t2bzU">cet extrait</a>, on peut voir que les inserts qui sont restés ne sont pas les mêmes que la version européenne. J'oubliais certains dialogues bien machistes qui confirment mon impression "journée de la femme" de cette soirée.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.scifi-movies.com/images/y/yorlechasseurdufutur1982film/affiche2.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 235px; height: 316px;" src="http://www.scifi-movies.com/images/y/yorlechasseurdufutur1982film/affiche2.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Après quelques poilades, voilà la suite, à savoir <span style="font-weight: bold;">Yor, le chasseur du futur </span>(<span style="font-style: italic;">Il Mundo de Yor</span>, 1983) d'Antonio Margheriti. On remarquera l'affiche de Druillet, elle aussi pas top. On suit les aventures d'un Rahan bodybuildé à la préhistoire. Préhistoire qui inclut des dinosaures à l'époque humaine, mais ça permet de mettre de chouettes marionettes et peluches dont le public pourra se gausser. Je dois avouer avoir pas mal dormi pendant le film, et j'ai donc raté le passage où le héros utilise une carcasse de ptérodactyle comme deltaplane, c'est dommage. Tiens, j'en profite pour signaler que les acteurs sont bien nus sous leur pagne : on a droit à de minables contre plongées pour éveiller le spectateur, aidées par des petits coups de vent opportuns, permettant une multitude de plan-fesses, masculins comme féminins.<br />Bref, après plein d'aventures inintéressantes contre des guerriers poilus pendant lesquelles j'ai dormi, le héros prend un bateau et se retrouve sur l'île d'où son peuple provient car en fait il vient d'un futur où le transistor à lampes est l'apogée technologique. Accompagné d'une bonnasse de service et d'un vieux pervers, notre héros va aller visiter la société du futur, fait de types gominés habillés de combinaisons en papier, d'un méchant appelé Overlord qui cabotine de manière hallucinante et de droïdes qui, de dos, font penser à Darth Vader. Vu que l'Overlord est calibré sur Palpatine, ça tombe bien. La séquence sur l'île est proprement nanaresque en diable et à ne pas manquer.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=jrYxLSSSRd0">La scène du deltaplane</a>.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=7aqE_smviSw">La scène où le vieux fait du trapèze pour sauver le héros</a>.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/ninjaintheusa/couv.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 180px; height: 254px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/ninjaintheusa/couv.jpg" alt="" border="0" /></a><br />La soirée s'est terminée sur <span style="font-weight: bold;">Ninja In The USA </span>(1985) avant les bandes annonces X des années 70, genre "les pétroleuses du sexe" ou "toutes des vicelardes".<br />Là aussi, j'ai dormi au milieu, faut dire qu'à 4h du mat', ça devient plus tendu. En tout cas, les parties que j'ai vues se dotaient d'un scénario absent et de bastons qui n'en finissent pas. Ce que je retiens, c'est la looooooooongue scène où le héros a un flashback de son entraînement de ninja. Son vieux maître débite des banalités Ikea sur les ninja pendant que l'élève bastonne des types en noir qui s'avèrent être des mannequins. Pendant 10 minutes. Y'a aussi la technique dite de "je tue mes adversaires avec des feuilles mortes", celle de "j'ai toujours une colombe planquée dans mon costard et, surtout, surtout, l'indispensable micro trampoline ninja.<a href="http://www.youtube.com/watch?v=duox9pkfq9M"><br />L'intro du flim, avec le dit trampoline</a>.<br />On a un caméraman fan de <a href="http://desnanars.blogspot.com/2009/02/nanar-sauvage.html">Eaux Sauvages</a>, qui <a href="http://www.youtube.com/watch?v=qGjm4B5iiGI">fait ici des contre-parking</a>.<br /><br />Merci aux organisateurs, à la cinémathèque et à nanarland : à l'année prochaine !evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-89267228123802122962009-02-26T08:08:00.000-08:002009-02-26T08:13:42.225-08:00Nanar sauvage<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.blogger.com/%20http://www.scifi-universe.com/upload/medias/eaux_sauvages.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 292px;" src="http://www.scifi-universe.com/upload/medias/eaux_sauvages.jpg" alt="" border="0" /></a>Attention, le flim de ce soir est probablement sponsorisé par une chaîne spécialisée dans l'ameublement.<br /><br />Hier il m'a été donné de voir Eaux Sauvages (SAVAGE WATER 1979). Parmi les Choses Que L'Homme N'Est Pas Censé Mater Au Cinéma, ce film se place en belle position. Que dire qui n'aie pas déjà été écrit sur ce magnifique Deliverance (regarder bien la magnifique affiche, à gauche) version nanar ? C'est au-delà des mots. Déjà, au niveau de la réalisation, il faut avouer que le caméraman frôle le génie. Tout au long du métrage, une fois les personnages ayant quitté le confort de la civilisation, le dit caméraman va nous faire découvrir la beauté filmique du contre jour. L'image est dégueulasse et toute noire, on distingue à peine les éléments, mais il ne va pas s'arrêter là, ho non ! Il invente ensuite le contre nuit ! Et là ça devient de l'art : réussir à obtenir un effet de contre jour quand on filme une fausse nuit à l'aide d'un filtre bleu perrave. A la fin, décidant de ne pas s'arrêter là, il produit un "contre tribunal", ou comment filmer l'intérieur d'un tribunal aux murs noirs en contre jour. Si. Passons sur le flare qui a dû couter une pellicule entière vu que tourner la caméra face au soleil pardonne rarement.<br /><br />Je garde l'histoire pour la fin, j'aborde maintenant l'exceptionnelle bande son. Le film débute sur une chanson faisant pauvre copie de Johnny Cash. D'ailleurs, dans le générique, on signale bien que la chanson a été composée spécialement par le film. D'ailleurs, tout le budget "son" y est passé. Ce qui signifie que le reste du film est dénué totalement de bruitages. A une exception près : à un moment on entend le bruit de l'eau, profitez-en ça dure pas. Ce qui fait qu'au moment où on entend l'eau, pour un film de descente de rivière, c'est un moment de féérie exceptionnel. Pour les musiques d'ambiance, ils ont récupéré des bouts de-ci, de-là provenant d'autre films, dans une durée n'excédant pas celle requerrant de payer des droits. Du moins, j'explique comme ça le fait que les musiques s'arrêtent n'importe quand, avec un blanc, en plein milieu d'une course poursuite ou autre. Les musiques sont vraiment de toutes provenances, puisqu'on a même parfois l'impression qu'ils ont retrouvé un vieux best-of de blaxploitation. Mais le pire, c'est le doublage. Carrément. Au début, j'ai cru que le traducteur adaptateur avait reçu les images sans le son et qu'il avait créé comme il avait pu les dialogues manquants, mais ce n'est pas le cas : la traduction littérale de l'anglais pour certaines formules ("Oh cher !" pour "O, dear!") permettent d'être sûr que le traducteur n'est pas responsable des lamentables dialogues, leçons de vie et autres remarques pitoyables qui émaillent ce film et servent à meubler finement la totalité de toutes les conversations (d'où le sponsor plus haut dans ce message). Par contre, l'adaptateur, lui, a déconné : la synchronisation est mauvaise à un point peu dicible. Les personnages ont parfois leurs lèvres qui bougent plusieurs secondes après que la voix aie cessé. De toutes façons, ça correspond pas au mouvement des lèvres. Heureusement que le caméraman et ses contre-jours sauvent l'affaire en masquant cela, et le reste de l'image avec. Ensuite, la traduction trop courte des textes fait que les doubleurs ont parfois rien à dire, ralentissant le débit avec des pauses en plein milieux des mots comme des acteurs séniles atteints de trous de mémoire : "Je pen...se que ... franchement... on devrait... conti ... nuer."<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=RLnCHKCcy9k">Un extrait ?</a><br /><br />Et n'oublions pas les accents : les allemands avec un accent "kolossale finesse", l'arabe avec un accent comme on n'en fait plus depuis les années 50. Lamentable.<br />J'allais oublier : quand des gens sont sur des rafts dans des "rapides", ils font tous "youuuuu ! Youuuuu ! Supeeer ! Youuuu !" même quand un assassin se cache parmi eux.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=EjamuTbC89o">Un autre ?</a><br /><br />L'histoire, c'est des gens qui partent descendre une rivière en rafting lors d'un voyage organisé. Parmi la foule des touristes, on a un gros nerd, une pétasse, un arabe forcément détenteur de puits de pétroles, deux allemands forcément alcooliques, un gamin forcément insupportable, le hippie qui cause karma, etc. Les accompagnateurs nous fournissent l'aventurier maître de lui, le redneck dégoûtant... tout les clichés y passent, il n'en manque pas un.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=bSlyXe4WGxs">Vous vous faites du mal, là...</a><br /><br />Ils descendent leur rivière, qui ressemble à un lac dégueu au fond d'une carrière de calcaire, accompagné de stock shots. La plupart des passages nous permettent de recevoir des leçons de vie absurdes sur la mort, l'apocalypse prochain, le mariage, les stock options, comment draguer les femmes, comment rouler un palot, comment faire caca. Essentiel. Au bout d'une heure, quand le spectateur commence à trouver le temps long, y'a un gonze qui meurt. Une femme le découvre et se met à hurler. heureusement, une de ses amies vient la réconforter : "Que ça ne gâche pas tes vacances, surtout !". Un peu d'affolement, mais rien de grave, on se remet à niquer dans les fourrés la nuit et à faire "Youuu ! Youuu !" sur les rapides. Il y a ensuite d'autres morts ou blessés, dont le gamin qui se fait mordre par un crotale dans son sac de couchage. Note au dialoguiste : quand un gamin se fait mordre par un crotale, il gueule "Aaaaaaaaaaah" ou "Ouiiiiinnnnnnn" ou "Bordel de merde" suivant sa catégorie d'âge, mais pas "Je me suis fait mordre par un crotale que quelqu'un a mis dans mon sac de couchage". Le spectateur a suivi le peu qu'il y a à suivre, merci. On notera que la règle du pistolet de Tchekhov a été respectée : à un moment, l'aventurier nous explique tout ce qu'il y a à savoir sur la Belladonne, sans aucun rapport avec l'histoire. Tout le monde s'en tape. Il viendrait à personne l'idée de bouffer par hasard une herbe à la con. Sauf à lui. Ben plus tard, y'a quelqu'un qui meurt empoisonné à la Belladonne. Si. Ouf. Tchekov va pouvoir pieuter ce soir.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=QM2AS0KDZEA">Non, sans dec, arrêtez.</a><br /><br />En parlant de mort, n'oublions pas qu'on peut crever d' "hypodermie" quand on tombe dans l'eau froide, genre en 30 minutes, nous apprend on.<br /><br />Bref, je disais que des gens meurent, mais que l'on continue à descendre la rivière. A un moment des types essaient de lyncher le psychiatre, qui a des réactions débiles mais qui est forcément coupable, c'est le psychiatre. Hé. Forcément. Il meurt avant la fin dans un accident, mais est condamné par contumace dans un tribunal (avec des plans en contre-tribunal, donc, merci au champion de la caméra). Un épilogue montrera que le héros de l'histoire, c'est lui le meurtrier. Ouuuhhhhh. Vu qu'à ce moment, ça fait déjà 40 minutes que le spectateur rit comme un goret à cause du film, c'est pas bien grave.<br /><br />Un bien beau flim.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-68468149523292515212009-02-10T05:56:00.000-08:002009-02-10T05:58:24.613-08:005e Nuit Excentrique à la CinémathèqueLa 5e nuit excentrique se déroulera le 7 mars à la cinémathèque. Un rendez-vous à ne pas rater.<br /><br /><a href="http://www.nanarland.com/telecineblog/index.php/2009/02/07/538-nuit-excentrique-5-la-programmation">Demandez le programme</a> !<br /><br />Bon flims.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-38420385740443083882009-01-20T04:25:00.000-08:002009-01-20T05:16:04.295-08:00Le retour des nanars tueurs<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/5/5a/Attack_of_the_Killer_Tomatoes.jpg/387px-Attack_of_the_Killer_Tomatoes.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 246px; height: 381px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/5/5a/Attack_of_the_Killer_Tomatoes.jpg/387px-Attack_of_the_Killer_Tomatoes.jpg" alt="" border="0" /></a>Une fois n'est pas coutume, on ne va pas parler ici de nanars au sens "film tellement mauvais qu'il en devient drôle", mais de films comiques inspirés des nanars, dans la lignée de ce que fait la firme Troma. Du sanglant, du rigolo, du décomplexé pour utiliser le vocabulaire politique.<br /><br />John De Bello a ainsi fait quatre films, qui forme la terrible et inquiétante saga des Tomates Tueuses. En 1978, avec une poignée de potes et des moyens que l'on peut qualifier de minables, notre homme décide de produire et réaliser l'ATTAQUE DES TOMATES TUEUSES (1978), un grand film où les gens sont attaqués par des tomates qui tuent des gens, et dont l'apparence est celle d'une tomate tout ce qui a de plus quelconque. Un indice toutefois : ces tomates font "Gnap ! Gnap !" et les gens hurlent quand ils en voient. On apprend dans la suite que ces tomates sont l'oeuvre du Pr. Gangrene, joué de manière excellente par John Astin (connu pour son rôle de Gomez dans The Addam's Family, moins pour son rôle de chef du Culte du Maïs dans Eerie, Indiana).<br /><br />Le film est assez délirant, avec ses tomates qui dévorent les gens, mais je crois honnêtement qu'un extrait sera beaucoup plus explicite : le <a href="http://www.youtube.com/watch?v=ebfLWAB8bY4">trailer</a>.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.devildead.com/comedie/returnkillertomatoes04.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 210px; height: 158px;" src="http://www.devildead.com/comedie/returnkillertomatoes04.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Pour tuer des tomates tueuses, le seul moyen, c'est la chanson "Puberty Love" (un hommage à cette scène se trouve d'ailleurs dans MARS ATTACKS ! (Tim Burton - 1996)), tellement mauvaise qu'elles en meurent.<br /><br />C'est le deuxième opus, réalisé 10 ans plus tard après que le premier eut gagné son titre de film culte, qui est mon préféré, ne serait-ce que par ses acteurs. En effet, dans icelui, on y trouve donc John Astin jouant un scientifique fou dément, accompagné d'un Igor baranqué, blond au yeux bleus, sorti tout droit des fantasmes d'un généticien nazi. C'est le grand désespoir de Gangrene, qui aurait <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.devildead.com/comedie/returnkillertomatoes05.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 241px; height: 182px;" src="http://www.devildead.com/comedie/returnkillertomatoes05.jpg" alt="" border="0" /></a>préféré un Igor normal, moche et bossu donc. L'autre célébrité, c'est ce cher Georges Clooney qui signe ici son deuxième rôle, eh oui. Et il a pas beaucoup changé, ce qui fait dire aux mauvaises langues que même jeune il avait l'air vieux.<br /><br />Donc, RETURN OF THE KILLER TOMATOES (1988) raconte la suite directe du premier. Les tomates ont été vaincues et interdites de par le monde. Certains font de l'argent en faisant du trafic de tomates. Les pizzas sont sans sauce tomate. Les gens hurlent et fuient à la vue d'une tomate.<br />Mais comme il s'agit d'un film de seconde zone, il commence par une fausse émission télé de fin de nuit, avec presque aucun spectateur, qui va nous passer ce grand film. Ou presque (hihi).<br /><br />Le personnage principal vend des pizzas chez le héros du premier film, qui rêve encore de gloire. Son meilleur pote (Clooney) n'a qu'un seul objectif dans la vie : se taper des jolies filles. Un jour, dans la pizzeria, la nuit, la belle plante qui vit chez le Pr. Gangrene entre et propose au héros de baiser. Celui-ci met un moment à comprendre et la ramène chez lui. Sauf que la fille est en fait une tomate transformée en femme que Gangrene va essayer de récupérer à tout prix, alors que l'histoire d'amour déconne un peu quand le héros apprend que sa gonzesse est un fruit.<br /><br />Au milieu du film, la production n'a plus de sous. Le film s'arrête. Clooney propose alors au réalisateur de faire du placement de produit. Le film reprend, avec des pubs Pepsi jusque sur la blouse blanche de Gangrene.<br /><br />Après quelques aventures, l'histoire se termine bien, avec Clooney jouant dans un autre film (Big Breasted Babes Go To The Beach And Remove Their Tops - mais ce sont des tomates, en fait).<br /><br />Le mieux, c'est quand même de voir la <a href="http://www.youtube.com/watch?v=G8WVjz1FTn8">bande annonce</a>.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.commeaucinema.com/images/news/208_108917.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 208px; height: 320px;" src="http://www.commeaucinema.com/images/news/208_108917.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Gangrene n'abandonne pas, et malgré une prise d'otages par des Killer Carrots à la fin du générique, un troisième film est tourné, assez rapidement vu que le second a marché : KILLER TOMATOES STRIKE BACK ! (1990), un polar où des meurtres sont commis (encore) par des tomates. Gangrene échoue de nouveau et s'enfuit en France.<br /><br />Eh oui ! Le quatrième film s'appelle <a href="http://www.youtube.com/watch?v=i7E4sjkFDO4">KILLER TOMATOES EAT FRANCE</a> (1991), cocorico. Gangrene s'est donc réfugié en France (mais en taule) et planifie une seconde révolution française sur la base d'une vieille prophétie, qui dit que Louis XVII reviendra sur le trône. Celui-ci ressemble à Igor, ça tombe bien. Les tomates vont pour marcher sur Paris, quand Louis revient et vainc Igor. Ouf, notre France faite de clichés mis bout-à-bout est sauvée. On ne manquera pas de regarder la scène de baston en 2cv place de l'étoile, tournée sans autorisation.<br /><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/logia/Local%20Settings/Temp/moz-screenshot.jpg" alt="" /><br />Cette série de films, inégale mais loin d'être nanaresque a inspiré plein de films, de bédés et autres. Il ne faut toutefois pas croire qu'il y a un lien avec "L'Attaque de la Moussaka Géante", qui est un vrai nanar grec qui méritera une fiche à lui tout seul.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-450718807422304002008-12-18T05:15:00.000-08:002009-01-01T05:17:29.138-08:00Un nanar ozé<b></b>Preuve est fait que moi aussi des jeux de mots pourris je peux en faire. Le film de cette séance est un film très célèbre, au moins par son réalisateur et ses acteurs. Sean Connery avait déjà derrière lui ses James Bond qui deviendront mythiques. Charlotte Rampling, elle, avait déjà joué dans, heu... pas grand chose de notable, mais beaucoup. Quant au réalisateur, John Boorman, il n'avait pas encore fait EXCALIBUR (1981), mais était déjà l'auteur de l'excellent DELIVERANCE (1972) avec sa scène où ça couine grave. Je ne résiste pas à vous permettre de revoir cette scène :<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=yj4LnfkdJDM" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=yj4LnfkdJDM</a><br /><br />Mais foin de scènes de rednecks en furie, parlons du film. Il s'agit, bien sûr, du magnifique <span style="font-weight: bold;">ZARDOZ (1974)</span>, celui où que Sean Connery se balade torse poil et en slip rouge tout au long de cette épopée hippie new agesque.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 179px; height: 263px;" src="http://www.geocities.com/Hollywood/Academy/2994/ZARDOZ.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Dès l'introduction du film, on sent le génie pointer. N'oublions pas que John Boorman a écrit lui même le scénario, un jour où il avait trop touché de LSD. Bref, le film s'ouvre sur une séquence où la tête d'un mec, avec des moustaches et une barbe dessinés au crayon, nous raconte sa vie, qu'il est un dieu à mi-temps et autres délires assez psychédéliques. Sa coiffe, de type égyptien période rideaux de cuisine, n'ajoute rien au ridicule de la scène.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 203px; height: 138px;" src="http://www.geocities.com/Hollywood/Academy/2994/moustache.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />On suit alors une espèce d'ignoble tête en pierre volante, dans des plans qui ne sont pas sans rappeler les soucoupes volantes de Ed Wood dans son célèbre PLAN NINE FROM OUTER SPACE (1959). Cette espèce de tête se pose sur la plaine et des cavaliers arrivent, qui la vénèrent comme le dieu Zardoz. Cell-ci leur remet des armes en leur demandant de tuer plus pour elle. Elle fait un grand discours sur "Gun is good / Penis is evil" qui ravirait les féministes chienne de garde qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui. Toujours est il que Zardoz a désigné un peuple élu, dont Sean Connery fait partie, et qui doit éliminer les autres humains mais ne pas se reproduire. Le flingue est bon car il crache la mort, là où le pénis est mauvais car il crache la semence, donc la vie.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 186px; height: 230px;" src="http://www.geocities.com/Hollywood/Academy/2994/heman.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Notre héros a alors l'idée d'un stratagème subtil. Avec son slibard, ses deux cartouchières décoratives et son flingue (qu'est bien), il se planque dans le grain donné à la tête de pierre appelée Zardoz.<br /><br />A l'intérieur, il trouve de la bouffe, et des gens sous cellophane. Bon. Il y trouve aussi le cuistre de la scène d'intro, auquel il colle une bastos, voire deux, comme ça, parce qu'il est énervé.<br /><br />La tête rejoint alors, sans pilote, un village appelé le Vortex. On apprendra que des vortices, y'en a d'autres, mais ça n'aura aucune conséquence parce que le scénario fera fi de cette information, comme de beaucoup de choses, comme l'intérêt du spectateur. Le réalisateur est cependant habile, il placera judicieusement des cadrages dotés de nichon dès que l'attention retombe. Les filles, elles, ont droit à Sean Connery en slip. Tout le film.<br /><br />Le vortex est une espèce de village témoin hippie décoré de trucs gonflables donc futuristes et mystérieusement auréolés de mystère mystérieux. C'est une société utopique du futur, où tout le monde vit éternellement et est extrêmement cultivé, au prix du reste de l'humanité qu'on extermine dans la joie. Or, cette société n'est pas parfaite. Globalement, les gens s'y font désespérément chier. Ils prennent la pose. D'ailleurs, ils passent leur temps à ça. Les séances de "méditation du deuxième niveau" qui refont penser au clip de Thriller sans la musique. Les séances de vote version langage des signes et nana dotées d'écouteurs en cheveux (bien avant Leia dans Star Wars). Ils niquent même plus et se demandent comment qu'on fait une érection.<br /><br />Notre héros au torse velu devient donc à la fois esclave et sujet d'étude de cette société.Il est un mutant. Ah ? Ah bon. D'accord. Je me disais, aussi, ces poils. Un des gonzes va s'en servir pour tirer une charette, alors qu'une gonzesse est chargée de l'étudier. Sean, ou plutôt Zed, ainsi que le spectateur, découvre cette société inane, qui fait vieillir ses rebelles jusqu'à la sénilité. Ces derniers se retrouvent d'ailleurs en costume d'époque et prennent le thé pour l'éternité, l'horreur absolue. Pendant ce temps, Zed tire la carriole.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 252px; height: 183px;" src="http://www.geocities.com/Hollywood/Academy/2994/cart.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />A coté, James Bond, c'est un affreux. Zed, c'est la classe.<br /><br />Bref, l'histoire devient à peu près confuse, ou alors j'ai dormi, mais en gros, notre héros devient une pomme de discorde et toute cette société veut l'éliminer. Sauf qu'à un moment, ils changent tous d'avis. La séquence où Sean se déguise en mariée y est peut être pour quelque chose. Ou alors celle des cours en accéléré avec projection sur torse de nanas.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.geocities.com/Hollywood/Academy/2994/bridal.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Ca se finit donc d'abord par une meute d'Eternels à la poursuite du héros, puis pour le héros, avant que les potes du héros ne débarquent et ne les tuent tous. Sauf le héros et sa gonzesse, qui se réfugient dans une cave après avoir pondu un gosse, avant de mourir, le tout sans bouger. Ca va vite.<br /><br />Y'a plein de choses sur lequelles on pourrait revenir, comme la scène de vampirisme psychique par les zombies éternels, le mystérieux appareil magique qui transforme une baguette de pain pas cuite en baguette de pain cuite (le four, invention incroyable de mystère mystérieux), la séquence avec des bouts de frottage de nichons (oui, y'en a beaucoup, c'est un film hippie) et de combats de boue dans l'espoir d'éveiller une érection chez le héros. Ca n'y parvient pas. Pas plus que chez le spectateur, d'ailleurs. Il y a aussi la scène incroyable où Zed, contre toute attente, déchire du cellophane. Ouah.<br /><br />Le truc le plus mystérieux, c'est qu'à la fin du film, on n'a pas une impression de nanar. Il m'a fallu un moment pour mettre le doigt dessus : les acteurs principaux sauvent le truc. Ils semblent y croire et arrive à sortir des regards, des attitudes. En un mot, ils jouent bien. C'est juste que tout le reste déconne...<br /><br />La bande annonce :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=kbGVIdA3dx0" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=kbGVIdA3dx0</a>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-67629430815637854452008-10-25T05:13:00.000-07:002009-01-01T05:15:32.293-08:00Un nanar chevelu<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://twitchfilm.net/site/images/uploads/exte_poster.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 214px; height: 298px;" src="http://twitchfilm.net/site/images/uploads/exte_poster.jpg" alt="" border="0" /></a>Les japonais sont des gens bizarres : ils ne parlent pas français, se contentent de dessins animés "hentai" quand nous nous vautrons dans les pornos, mangent à l'aide de bâtonnets du poisson pas cuit et dessinent des logos au lieu d'écrire comme font les honnêtes gens. Bizarres. Pis des fois ils font aussi des nanars. Je ne parlerai pas ici de "MACHINE GIRL" (Kataude Mashin Gâru - 2008) que j'ai malheureusement raté lors de sa diffusion à la GenCon (la salle était bondée), mais sachez qu'un film où une jeune étudiante possède une mitrailleuse à la place du bras, je risque de pas passer trop de temps avant de le voir. Si. L'amateur éclairé repensera soudaint à Evil Dead 2. Allez, je résiste pas à une petite bande annonce :<br /><img src="http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMTk4ODYxMTA2MV5BMl5BanBnXkFtZTcwNzEzNjQ5MQ@@._V1._SX280_SY400_.jpg" alt="" border="0" /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=eSpCWJnnWVI" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=eSpCWJnnWVI</a><br />(Y'a des ninja, une flying guillotine, du sang à l'hectolitre et un soutif perceuse, vous ne pourrez résister).<br /><br />Je vais donc plutôt vous parler de celui que j'ai vu presque par hasard :<br /><span style="font-weight: bold;">HAIR EXTENSION</span> (EKUSUTE - ou EXTE - 2007 - Sion Sono)<br /><img src="http://img2.mtime.com/pi/d/2007/7/200721218242.1866600.jpg" alt="" border="0" /><img src="file:///tmp/moz-screenshot-1.jpg" alt="" /><img src="file:///tmp/moz-screenshot.jpg" alt="" /><br />Yoko est une jeune et fougueuse apprentie coiffeuse qui rêve de devenir styliste en coiffure. Elle sort toute guillerette dans les rues avec son vélo, le matin, et se raconte à elle même sa propre vie à voix haute, prouvant bien mon discours sur la bizarrerie plus haut. Mais elle est heureuse : elle ne cesse de badigeonner la bande son de méthode coué que comment que sa vie elle va être merveilleuse et qu'elle aimerait bien prendre le temps de regarder la mer. Au bout de 5 minutes, le spectateur a envie de l'étrangler, mais on y reviendra. En tout cas, elle ferait une super pub pour le Velib' de son patelin.<br /><br />Pendant ce temps, sur les quais, des agents des douanes pas bien éveillés trouvent un container rempli de cheveux et un cadavre au milieu. D'ailleurs, les cheveux lui appartiennent. Cela tombe super bien parce que l'un des grouillots de la morgue où le cadavre chevelu est amené est un fétichiste des cheveux féminins. On l'avait vu un peu plus tôt et il s'était déjà colleté avec les deux flics aussi débiles que lui. Mais eux ils ressemblent pas à un John Lennon asiatique pauvre sous acide.<br /><br />Hmmm,des poils :<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 281px; height: 154px;" src="http://img46.imageshack.us/img46/9193/ekusute2007dvdrip05tnfq9.png" alt="" border="0" /><br /></div><br />Ni une, ni deux, notre valeureux employé choure le cadavre, qui, quand il est énervé (on ne saura jamais pour quelle raison il s'énerve parfois), a ses cheveux qui poussent grave. Genre j'te remplis l'appartement. Notre fétichiste est aux anges, il en a le zizi tout dur. Mais il faut bien vivre. Il décide alors de couper les cheveux et de les revendre aux salons de coiffure, après tout, il a du rab. Sauf que les cheveux, vendus pour faire des extensions, ont tendance à tuer les nanas qui les portent. On a droit alors à des scènes qui sont censées faire peur où des nanas se retrouvent étranglées, étouffées ou pendues au plafond par leurs propres cheveux.<br /><br />Youuuu :<br /><div style="text-align: center;"><img src="http://www.spacejunk.org/spacejunk/wp-content/images/movies/extetrailer.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Pendant ce temps, Lennon danse de joie au milieu de ses cheveux et n'est pas super gêné de vivre avec un cadavre.<br />Ca ne va pas beaucoup plus loin. Yoko découvre l'horrible affaire et réussit à résoudre le problème. Le problème qu'elle a avec sa soeur délinquante fille-mère qui tabasse l'héroïne ainsi que sa propre fille et couche avec un gangster débile se résoud de lui-même à l'aide de pelletées de cheveux.<br /><br />Un bien beau flim, donc. Le trailer : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=KtuKpUSJ2GA" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=KtuKpUSJ2GA</a>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-30797748919359808032008-10-01T05:20:00.000-07:002009-01-01T05:22:43.198-08:00Le nanar de l'Enfer<span style="line-height: 1.3em; font-weight: bold;font-size:12;" >Hellgate</span><span style="font-weight: bold;">, nanar américain de William A. Levey - 1989</span><br />(note : cette fiche a été faite par un guest, Macbesse)<br /><br />"Alors comme ça, tu veux aller au village hanté introuvable beau brun ? Tu sors de ce bourg pourri, tu dépasse la station service et le cimetière, tu vas tout droit. Tu peux pas le rater !"<br /><br /><i>Années cinquante</i> : de terribles bikers bien rasés surgissent du fond de la nuit américaine. Rectification : de terribles bikers surgirent des abords ensoleillés de la ville dans la nuit américaine de celle-ci par la grâce du Dieu des Faux Raccords. Ils garent leurs rutilantes <del>Harley</del> 125 et pénètrent dans un bar au décor plus cheap qu'un épisode du Miel et les Abeilles.<br /><br />Un long travelling sur la poitrine d'une accorte jeune fille lève tous les doutes : nous sommes bien dans un nanar. Mais tiendra-t-il toutes ses promesses de plans-nichons totalement injustifiés ? Contiendra-t-il autant de faux raccords, de fautes de goût, de logique et de cohérence qu'espéré ?<br /><br />Oh oui, il les tient toutes ces promesses, mais il fait plus encore. Hellgate, c'est :<br /><br /><b>Un scénario inepte et bourré d'incohérences</b><br /><br />Le récit des vingt premières minutes est à lui seul une preuve à charge.<br /><br />Dans les années 50, une jeune fille est enlevée par des bikers qui l'amène dans une ville abandonnée habitée. Ils font alors la connaissance du père de la belle, qui, justement, habite en face de l'endroit où ils s'amusent avec elle - les bikers sont de grands enfants, ils font la ronde avec leurs motos autour d'elle en criant. S'ensuit un court mais intense combat épique entre le chef de gang et le père.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 242px; height: 193px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_04.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>En haut de l'image, la chaîne volante qui vaudra au père de se promener avec un gant de cuisine noir pendant tout le reste du film.</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 237px; height: 189px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_05.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Le père, lanceur de haches à ses heures perdues.</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />Malheureusement, le paternel ne parvient pas à sauver sa progéniture, car un autre biker a acculé la belle jeune fille et lui fonce dessus, écroulant le mur de briques en mousse sur elle. Désespoir !<br /><br />A une époque indéterminée, un employé du père trouve un cristal grand comme un ballon de foot derrière un panonceau "mine d'or désaffectée". Ce cristal bleuit et envoie un rayon sur la chauve-souris qu'il venait de tuer à coups de pelle.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 229px; height: 183px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_03.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Cette chauve-souris en plastique est morte. N'aie crainte ami cinéphile déviant, le rayon bleu gratté à même la pellicule va la ressusciter et tu vas pouvoir entendre le doux bruit de ses ailes mécaniques !<br /></i>(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />"Employé fidèle" (dixit), il amène ce cristal magique à son seigneur et maître. Etonné mais optimiste, celui-ci décide de l'essayer sur le poisson rouge.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 218px; height: 174px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_32.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>"Ciel, ce poisson-rouge mute !"</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />L'eau bout dans le bocal, cuisant le poisson au court-bouillon. Le bocal finit par exploser et révéler un poisson mutant aux yeux bleus et vitreux, qui explose lui aussi par la même occasion.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 223px; height: 178px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_14.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>"Hum, il devait y avoir trop de levure dans la pâte."</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />Comme le spectateur n'a pas encore bien compris les capacités extraordinaire du cristal et les possibilités scénaristiques infinies qu'il ouvre, il faut réessayer sur une tortue empaillée.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 249px; height: 199px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_35.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Vous ne rêvez pas, cette tortue crie.</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 240px; height: 192px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_36.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Une terrible morsure de gant-zombie.</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />Dont voici les conséquences... trente ans (?) plus tard :<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 250px; height: 200px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_17.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Le maire au masque de fer</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br />Le père, nous dit la voix off, continue ses expériences et finit par "maîtriser le cristal". De nuit, il se rend alors dans le cimetière brumeux qui fait hurler les loups à la lune à chaque fois qu'il apparaît à l'écran (au moins six fois dans le film). Il se recueille un instant devant le généreux décolleté du gisant en stuc de sa fille, puis lance les fameux rayons bleus pour la ressusciter. Hellgate serait-il un remake de Simetierre ? Difficile à dire. La fille apparaît dans le plan suivant, parfaitement intacte et pas explosive pour le moins du monde. Nous sommes maintenant, le scénariste seul sait pourquoi, dans les années 80, et la revenante peut croiser le chemin du héros qui rentrait chez lui, où l'attendaient un couple d'amis et sa petite copine, qui venait justement de narrer la sinistre histoire de Hellgate, histoire de gagner cinq minutes et d'atteindre le format long-métrage. Par une improbable ellipse - on ne saura jamais ce qui s'est passé entre la résurrection et les années 80, les deux époques de la narration se trouvent désormais réunies.<br /><br />Pourtant, en comparaison du reste du film, ces vingt premières minutes tiennent la route : on ne saura jamais pourquoi Hellgate est devenu un village de zombies où on n'aime pas les étrangers, pourquoi ce village est perdu bien qu'il soit juste à côté du cimetière, pourquoi la revenante a des supers-pouvoirs bleutés, si elle veut tuer le héros ou coucher avec lui, ni à quoi servent, en définitive, les zombies, qui n'auront de cesse de regarder bêtement les "intrus", laissant au père le soin de les trucider.<br /><br />On fermera également les yeux sur la raison d'être du biker rescapé de la tuerie des années 50, qui se prépare durant tout le film, aiguisant tellement son couteau dans son garage qu'il finit par découper des pastèques en un coup. Ce même biker revient sur les lieux de son forfait mettre une tannée au père-qui-est-devenu-le-méchant-et-qui-n'aime-pas-les-étrangers. La tension est à sa comble. Le choc des titans approche. Zek s'agite, hurle, brandit son couteau d'un air menaçant... et prend un coup de rayon bleuté gratté à même la pellicule en pleine poitrine. L'est mort chef. Durée du match : <i>dix secondes</i>, chrono en main.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 224px; height: 179px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/Hellgate/hellgate_28.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><i>Cette pastèque va prendre cher. Je n'en dirais pas autant du méchant.</i><br />(merci Nanarland pour la capture)<br /><br /><b>Des clichés enfilés comme des perles</b><br /><br />C'est bien connu, pour survivre a un film d'horreur, il faut ne pas pécher, ne pas se séparer et ne pas dire "je reviens tout de suite". Ces principes sont appliques a la lettre. La lubricité et la boisson reçoivent automatiquement leur juste châtiment. Mais s'il n'y avait que ca ! Le réalisateur qui a commis ce film devait avoir une check-list, et cocher au fur et a mesure, car on a droit a la scène de cimetière, au hurlement tritonal du loup a la pleine lune, à la dame blanche, à une histoire <del>d'amour</del> de fesses (totalement sabotée) entre la revenante et le héros, aux zombies, au piano qui joue tout seul, a la mine, au retour du grand méchant-qu'il était pas mort, et j'en passe. C'est un parcours parfait, a l'image du skieur qui se prend toutes les portes du slalom géant.<br /><br /><b>Un film sensuel</b><br /><br />Hellgate, c'est aussi un film racoleur jusqu'à l'absurde, avec une revenante dénudée au moindre prétexte que l'on oblige a prendre des poses ridicules. Oh, le vin m'a tache. Oh, le vent m'a retire mes habits. Et si je me cambrais en permanence, même accroupie ? On apprendra également, grâce a ce film, qu'une femme qui éprouve du plaisir louche, et que toutes les serveuses sont nymphomanes. Pas de doute, ce film est instructif. Pédagogique même, car l'éducation ne réside-t-elle pas dans la répétition ? Or, le gros plan sur les seins taches de vin est resservi pas moins de quatre fois au spectateur, sans jamais être modifié d'un iota !<br /><br /><b>A la recherche du temps perdu</b><br /><br />Mais ce qui distingue Hellgate de tous les nanars de la création, c'est son rythme, cette alternance délicieuse d'ellipses incompréhensibles, de scènes décoratives et de meublage pur et simple. Toutes les ficelles sont employées : c'est une filiale d'IKEA complète que Levey a réussi a ouvrir. Commentaires sur l'action par les personnages, dialogues bouche-trou, scènes allongées a l'excès, plans de coupe répetés a l'infini, hors-sujets dilatoires, exposé des protubérances mammaires de l'actrice, tout y passe, suscitant un sentiment d'incrédulité croissant, jusqu'au fou rire. Hellgate, c'est Derrick au pays des zombies.<br />Non, Derrick ne mérite pas cette comparaison, jamais, dans un épisode de cette série, le héros, par trois fois, ne répèterait a son meilleur ami :<br />- Tu sais quoi ?<br />- Non.<br />- Approche, je vais te le dire, c'est un secret.<br />- Ok.<br />- You're an asshole.<br />Et les deux abrutis de rire de concert.<br /><br /><b>Conclusion</b><br /><br />Effets spéciaux cheap, scénario inepte, rythme alangui, racolage éhonté, temporalité autre, Hellgate a beaucoup d'atouts dans sa manche pour séduire le nanardeur. Cependant, il faut une dose sérieuse de perversité et une bonne condition physique pour apprécier son rythme unique. Des profanes pourraient s'ennuyer. Dans le doute, abstenez vous. Si vous avez déjà solidement forgé votre goût pour la série Z, par contre, foncez.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-34077255957974561922008-09-14T05:08:00.000-07:002009-01-01T05:12:36.327-08:00A fond en nanaromobile<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://home.blarg.net/%7Edr_z/Movie/Posters/Reproductions/Race2000_Rep.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 217px; height: 325px;" src="http://home.blarg.net/%7Edr_z/Movie/Posters/Reproductions/Race2000_Rep.jpg" alt="" border="0" /></a>Tout grand acteur à la carrière avancée s'est compromis un jour ou l'autre dans un navet monumental dont il aura honte jusqu'à la fin de ses jours. Ou simplement un film pas top. Ou un très bon film mais pour un public... particulier comme Clooney et Astin dans la série des Killer Tomatoes. Si Sylvester Stallone, comme David Duchovny, s'est compromis dans un film de seins en début de carrière, <span style="font-weight: bold;">DEATH RACE 2000 (1975)</span> est un souvenir qui laisse un goût amer dans la bouche de Stallone, mais aussi de David Carradine qui, avouons-le, en a pourtant vu d'autres avant que Tarantino ne lui donne une fin de carrière dont il n'osait rêver dans KILL BILL 2 (2004). Pour revenir sur l'"étalon" italien : admiratrices du bonhomme aux rôles à "grosses coucougnettes", faites l'impasse sur son film érotique (THE PARTY AT KITTY AND STUD'S - 1970), parce qu'un mythe s'y effondre...<br /><br /><span style="font-weight: bold;">DEATH RACE 2000 (1975)</span> est un film futuriste dans l'esprit de RUNNING MAN (1987) et ROLLERBALL (1975 - pas la version moderne de 2002 où Jean Reno se fait buter à coups de tabouret), où les scénaristes anticipaient pour notre belle jeunesse des bloodsports en pagaïe, mélangeant généralement moteurs à explosion et morts violentes. Ils n'imaginaient pas encore le peak oil...<br /><br />Donc David Carradine joue Frankenstein, la star d'une course de bagnoles à grande vitesse où écraser des piétons rapporte un max de points. Stallone joue son challenger, "Machine Gun Joe Viterbo". Les deux vont s'affronter tout au long d'une course sans pitié et sanglante. Bon, ok, ça c'est ce qui est écrit derrière le DVD, plus ou moins.<br />Stallone a la classe :<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 277px; height: 189px;" src="http://www.wingsofmagic.it/public/home/wp-content/uploads/2007/07/sly.jpg" alt="" border="0" /><br /></div>Alors que Carradine, moins :<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 262px; height: 226px;" src="http://www.b-movies.gr/UserFiles/Image/Ready%20pics/death%20race%202000/death%20race%202000%205.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Le ton du film est donné assez rapidement avec les bolides des personnages, qui roulent à pas plus de 50 avec des images passées en accéléré. Ce qui est bien avec le futur, c'est qu'on peut ne ressembler à rien et ne pas être ridicule. En effet, les voitures, au délà d'un petit armement ma foi bien pratique, sont redécorées pour avoir l'air futuristes et agressives. En termes pratiques, cela donne ça :<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 252px; height: 173px;" src="http://ruthlessreviews.com/pics5/deathrace1.jpg" alt="" border="0" /><br /></div>Ce qui laisse finalement à penser que Satanas et Diabolo ne sont pas loin dans la course.<br />Le film suit une structure classique des films de sport. Le champion mystérieux et le challenger motivé vont se tirer la bourre et en venir à se respecter tout en ne négligeant aucun coup pour gagner. Vraiment aucun coup, puisque Sly se sent obligé d'écraser ses propres mécanos pour grapiller quelques points. Il faut aussi rajouter à cela quelques scènes de nichon gratuites, comme les scènes de massage ou de drague, où Carradine montre un jeu d'acteur exceptionnel dans un costume torride :<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 187px; height: 222px;" src="http://www.b-movies.gr/UserFiles/Image/death%20race%202000%208.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br />Assez rapidement, tout le monde commence à avoir des doutes sur la qualité du film, même les acteurs :<br /><div style="text-align: center;"> <img style="width: 132px; height: 99px;" src="http://videodetective.com/photos/686/028838_48.jpg" alt="" border="0" /><br /></div>Mais il faut dire que ça reste un moment de pur fun débile, justement par un tout cumulé : un scénario anémique, les commentaires sportifs hystériques, les bagnoles ridicules qui roulent au pas en accéléré, les costumes, et le plaisir de voir deux acteurs se rouler dans la fange la plus nanaresque. Un grand film, on vous dit !<br /><br />Par exemple, la scène magnifique du torero, qui fait une bonne minute de ridicule permet d'avoir un aperçu de la vitesse des voitures, de leur look, de l'intensité dramatique des personnages et du look 70s des commentateurs de la course :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=CZOZ2MattP8" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=CZOZ2MattP8</a><br /><br />Dans le futur, d'ailleurs, comme on a vu dans SOLEIL VERT (1973), l'euthanasie est reconnue et acceptée. Cependant, dans Death Race 2000 ils font ça de manière simple et de bon goût... Ou pas, en fait, parce que Frankenstein, il a une fibre morale. Le personnage reçoit d'un coup une profondeur intense qu'on n'imaginait pas au vu de son beau costume SM.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=pphMecGZQ_s" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=pphMecGZQ_s</a><br />On notera aussi que le bébé rapporte 70 points là où le vieux en fait 100, ce qui signifie qu'en plus Frankenstein décide de ne pas profiter d'un avantage indu.<br /><br />Allez, petit best of pour finir :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=qbKKCCmh7GU" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=qbKKCCmh7GU</a><br /><br />Tain, ça m'a donné envie de le revoir...evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-48132938528735466932008-09-11T05:03:00.000-07:002009-01-01T05:08:07.722-08:00The nanaring (en français : des choses se passent)<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/5/52/Thehappening1_large.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 188px; height: 257px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/5/52/Thehappening1_large.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">PHENOMENES (THE HAPPENING - 2008)<br /></span>(Note : ce texte est écrit par Bob Darko, guest-star de cette rubrique, co-auteur du jeu de rôles Brain Salad et documentaliste es-nanars)<br />Attention, ce message contient beaucoup de spoilers qui tendent à décrédibiliser ce film.<br /><br />Voici donc enfin un nouveau volet de la passionnante saga des tomates tueuses.<br />Non? Vous êtes sûr?<br />Ha merde, je croyais.<br /><br />La scène d'ouverture montre des gens qui se suicident après que les feuilles des arbres aient bougé de façon inquiétante dans Central Park. Déjà, le ton est donné. On a droit à un aperçu de plusieurs méthodes. Se mettre une aiguille à tricoter dans la gorge, sauter d'un immeuble en construction... Sur ce dernier point, l'un des ouvriers conclue par un "Jésus Marie Joseph". Traduction : "it's raining men, alleluiah" (air connu). Ensemble tout est possible (ha non, je confond). On sent l'inquiétude poindre et on retrouve sans transition l'acteur principal en train de donner un cours de sciences. Je vous résume : les sciences c'est top et on saura jamais pourquoi les abeilles ont disparu (indice indice). On remarque son jeu d'acteur basé sur les froncements de sourcils et son manque de conviction. Heureusement, c'est le cas pour les autres aussi (même s'il garde le monopole des sourcils froncés).<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.iwatchstuff.com/2008/02/04/happening-teaser-trailer.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 204px; height: 114px;" src="http://www.iwatchstuff.com/2008/02/04/happening-teaser-trailer.jpg" alt="" border="0" /></a>Bref, je vous épargne les détails mais il faut partir au plus vite parce que New York est en danger. D'ailleurs c'est bien simple : les emmerdes font une fixation sur New York. Ils ont même eu Godzilla un jour où il s'était perdu.<br />Au passage, on note que le meilleur ami du "héros" semble faire partie d'une minorité ethnique. Conclusion? Hé oui, il a de fortes chances de mourir comme un con. On y reviendra. On essaie de prendre le train, de trouver un coin peinard, c'est le bordel partout, faisons des groupes de un. Ha oui tiens, bonne idée. Le meilleur ami, encore lui, décide de partir à la recherche de sa femme. Il part donc avec d'autres gens dans une jeep et prend par précaution la place du mort (on sait jamais). En route, ils croisent des gens qui se sont pendus, le meilleur ami pose un problème de maths pour éviter aux gens de paniquer (la réponse c'est "plus de 10 millions de dollars". Dingue) et remarque un trou dans le toit de la jeep. Le conducteur envoie son véhicule contre un arbre mais le meilleur ami s'en sort miraculeusement. Il sort, va sur la route et se taille les veines. Vous étiez prévenus.<br />Pendant ce temps, le héros, sa femme et la gamine du meilleur ami ont trouvé d'autres gens pour tenter de s'en sortir. Parmi eux : le propriétaire d'une pépinière qui bassine tout le monde avec ses histoires de plantes et un militaire pas doué (hum). Une femme reçoit un coup de fil de sa fille paniquée qui finit par tenir des propos incohérents. "Dans ton cul, dans ton cul!" (transcription phonétique). Les gens décident de traverser les champs, les herbes s'agitent et c'est la panique. Le militaire, le pépiniériste et une partie du groupe y passent. Le héros met en œuvre son esprit scientifique et, après une longue réflexion, arrive à une conclusion : il faut faire des petits groupes pour ne pas énerver les plantes. Brillant. Il part donc avec sa femme, la gamine et deux ados. Après une leçon de morale d'un des ados sur le couple, un laïus sur les bagues magiques (tenez bon y en a plusieurs comme ça en plus), ils trouvent une maison d'exposition où s'arrêter. Le héros parle à une plante pour lui dire qu'ils sont juste venus pisser quand, ha ha quel con quand même, il remarque qu'elle est en plastique. Le public est hilare.<br />En repartant le groupe voit arriver un grand nombre de personnes. Y a du vent, les brins d'herbes bougent méchamment et c'est à nouveau le suicide collectif. En particulier, on voit comment mettre fin à ses jours avec une tondeuse à gazon.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://z.about.com/d/movies/1/0/6/K/R/thehappeningpic1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 239px; height: 159px;" src="http://z.about.com/d/movies/1/0/6/K/R/thehappeningpic1.jpg" alt="" border="0" /></a>Le groupe de PJ croise une maison dans laquelle un taré affirme qu'il laisse tout fermé pour ne pas laisser entrer le gaz toxique. Bon, avec les volets en bois fendu j'y crois moyen mais admettons. De colère il tue les deux adolescents qui ne servaient à rien. C'est horrible mais au bout de deux minutes c'est oublié.<br />Le groupe (très réduit) arrive à une autre maison où vit une vieille dame coupée du monde. Lunatique elle oscille entre la gâteuse et la psychopathe avec une nette préférence pour la seconde option. Le matin venu, elle sort dans le jardin et les fleurs s'agitent. Et là, paf, elle se transforme en terminator! Non, je déconne (vous croyez tout ce qu'on vous dit?!). Mais presque. Elle tente de défoncer un mur à coup de tête. Vu que ça ne marche pas, elle tente la fenêtre. Là ça marche mieux d'un coup.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://cache.gawker.com/assets/stills/thahapps_io9.flv.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 195px; height: 144px;" src="http://cache.gawker.com/assets/stills/thahapps_io9.flv.jpg" alt="" border="0" /></a>Mais ça pique un peu alors on retente le mur. Et là elle ne bouge plus. Paniqué, le héros file dans une pièce, découvre le tube acoustique (mais si, la vieille en parlait au dîner, mon dieu tout s'enchaîne mais c'est bien sûr) et parle à la femme et la gamine qui sont planquées dans la petite maison dans le jardin. Finalement, tout le monde sort, le vent souffle et il ne se passe rien. Déception.<br />La vie reprend son cours et un scientifique explique qu'on va tous mourir mais tout va bien. La scène finale montre un autre parc où les feuilles se trémoussent et les gens deviennent incohérents (donc vont se suicider). Hé oui, la fin est presque repompée sur le Retour des Tomates Tueuses, c'est honteux.<br /><br />Et je vous ai pas tout dit, on apprend au cours du film que la femme du héros a pris un dessert avec un autre homme qui s'appelle Joey (la coquine). Ce à quoi le héros en colère répond "tu m'as menti" avant de lui pardonner un peu plus tard. Quel homme.<br /><br />Ha, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un Z aussi bien foutu, dis donc.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-69934516036983868492008-09-10T04:55:00.000-07:002009-01-01T05:02:55.609-08:00Des nanars tout poilus du nanarJ'ai évoqué une fois le cachetonnage, triste procédé d'acteurs déchéants d'un statut immense en prenant un rôle de douzième zone dans une bisserie improbable. Quand c'est un acteur à la gloire fanée qui le fait dans un grand film, on appelle cela un caméo.<br /><br />Exemples de caméo :<br />- Lou Ferrigno (<span style="font-weight: bold;">L'INCROYABLE HULK</span>,tv,1977) dans <span style="font-weight: bold;">HULK</span> (2008) :<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/2/20/TIHcredits.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 166px; height: 125px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/2/20/TIHcredits.jpg" alt="" border="0" /></a>Vous vous souvenez forcément de ces deux (en fait 3 téléfilms, le premier n'étant que le pilote de la série) Hulk sortis à la fin des seventies, avec un catcheur géant peint en vert pour jouer le rôle du personnage le plus bourrin de Marvel. Les deux films sont des nanars exceptionnels, aujourd'hui, mais comparativement à ce qui se faisait à l'époque, c'est pas si grave.<br />Rappelez-vous :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=TujifzRVETA" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=TujifzRVETA</a><br />En hommage à son rôle dans les deux films, le nouveau Hulk inclut un petit caméo de cet acteur qui marqué bien des enfances avec ses grognements et son jean déchiré que Levi's devait le sponsoriser sinon c'est juste pas possib' (le personnage, entre deux films et une série télé, a la consommation en 501 du Luxembourg).<br />- Bruce Campbell (EVIL DEAD, 1981) dans les trois SPIDERMAN du même réalisateur :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/0/06/Evil_Dead_poster.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 153px; height: 229px;" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/0/06/Evil_Dead_poster.jpg" alt="" border="0" /></a>Bruce Campbell, qui joue Ash, le caissier ultime du magasin Pribas dans la série cultissime de la mort qui tronçonne plus EVIL DEAD, EVIL DEAD 2, EVIL DEAD : ARMY OF DARKNESS, ainsi que le Elvis de BUBBA-HO-TEP dont je reparlerai, a eu droit à trois petits rôles sympathiques, un par Spidey.<br />Rappelez-vous de cette scène :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=PzXk3nfEdMY" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=PzXk3nfEdMY</a><br />Ben c'est aussi cet acteur qui donne son nom à Spiderman :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=LVuKoAn9RxQ" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=LVuKoAn9RxQ</a><br /><br />Bon, maintenant qu'on a parlé des sympathiques caméos, il est temps de parler du cachetonnage de la pitié. J'ai évoqué Rutger Hauer dans TURBULENCES 3. Il est temps de vous <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://images.amazon.com/images/P/B000A7LR9Q.01.LZZZZZZZ.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 134px; height: 192px;" src="http://images.amazon.com/images/P/B000A7LR9Q.01.LZZZZZZZ.jpg" alt="" border="0" /></a>griller les neurones avec<span style="font-weight: bold;"> HOWLING 2 : YOUR SISTER IS A WEREWOLF (1985)</span> (aussi connu sous le titre de HOWLING 2 : STIRBA - WEREWOLF BITCH, ce qui d'entrée annonce la couleur).<br /><br />Si le premier film, vaguement regardable, a été réalisé par Joe Dante, il n'en va pas de même des SIX suites que ça a généré. Cette première suite, qui poursuit directement le premier film, a quand même deux grands acteurs au cast, à savoir Sybil Danning et le grand Christopher Lee. Dans le cas de ce dernier, il s'agit d'un des plus maginifiques cachetonnages minables que j'eusse vu, où Lee joue une sorte de curé inquisiteur tueur de loups-garous. Ce qui marque le plus le spectateur, au-delà de son inutilité totale au film, c'est la séquence où il apparaît avec des lunettes funky. Photo :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://i285.photobucket.com/albums/ll53/davidjmorgan/howling2_shot2l.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 203px; height: 114px;" src="http://i285.photobucket.com/albums/ll53/davidjmorgan/howling2_shot2l.jpg" alt="" border="0" /></a>Ce sens du déguisement pour pénétrer une boîte de "djeuns" est époustouflant !<br /><br />Mais ce n'est pas tout. Alors je ne parle pas du scénario parce qu'il est totalement absent lui aussi. Ce qu'il faut retenir comme scènes dans le film, c'est tout d'abord la scène de triolisme poilu entre loups-garous, une scène dont on n'aurait pu se passer si on l'avait voulu :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=d__WpZwJivY" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=d__WpZwJivY</a><br />Werewolf orgy !! Mais rassurez-vous, y'en a quand même une autre dans le film, on est sauvés.<br /><br />Ensuite, il y a Sybil Danning dans son costume sexy et si pratique. Sybil Danning n'est pas une inconnue, puisqu'elle jouait Gretchen Krupp dans le WEREWOLF WOMEN OF THE SS de Rob Zombie dont j'ai déjà parlé. Elle a en fait atteint le statut de sex-symbol dans les années 80 en jouant dans une pléthore de nanars frôlant (et pas seulement) la sexploitation (AMAZON WOMEN ON THE MOON - 1987) ou dans le nanar d'Alain Delon : THE CONCORDE AIRPORT 79 (1979) où l'on apprend qu'on peut ouvrir les hublots de l'avion, ou faire un looping avec.<br />Krupp :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.sybildanning.net/thumbs/WWOSS_car.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 150px; height: 100px;" src="http://www.sybildanning.net/thumbs/WWOSS_car.jpg" alt="" border="0" /></a>Ici, elle joue Stirba the werewolf bitch, la reine des loups garous de ce monumental nanar :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.sybildanning.net/images/Howling%20II%20%282%29.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 100px; height: 140px;" src="http://www.sybildanning.net/images/Howling%20II%20%282%29.JPG" alt="" border="0" /></a>Notez le coté pratique du costard en plastique dur. Si. Mes yeux saignent, moshé. En tout cas, on sait le genre de rôle de Sybil, mais pas encore pourquoi elle est là. Bon, y'a bien deux pov' scènes d'orgies qu'on retrouverait sans peur dans un Rocky Horror un peu chaud. Alors pourquoi ? Y'a bien ce plan, où elle dévoile sa poitrine, mais bon...<br />Ben en fait, si.<br />Ce plan où elle dévoile sa poitrine, comment dire ? A la fin du film, la prod a fait un montage de tous les meilleurs moments du film. Ben vous aurez droit à exactement 16 fois ce plan, sur le rythme de la musique. On sait pourquoi on est venus, au moins. Bon, elle les as jolis, mais 16 fois : on n'est pas viendus pour rien ! La preuve en images :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=8iwXz6Kk9Yc" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=8iwXz6Kk9Yc</a><br />Faut bien dire que ça et Christopher Lee, ce sont les deux arguments (pardon : les trois) pour voir ce film. Puisqu'on reparle de Lee, je ne peux m'empêcher d'évoquer le fait que la première fois où il joua à nouveau pour Joe Dante, il s'excusa pour avoir joué dans ce nanar. Si.<br /><br />Stay tuned : la prochaine fois on parle de David Carradine et Sylvester Stallone dans le grand <span style="font-weight: bold;">DEATH RACE 2000 (1975)</span>, rien ne vous sera épargné.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-23810708980180564242008-07-10T04:47:00.000-07:002009-01-01T04:55:10.157-08:00Troma, du nanar pour tous les goûts.<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.troma.com/"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 389px; height: 39px;" src="http://www.troma.com/TROMA-divxchannel-header.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br /><br />Troma est une compagnie de cinéma avec une longue histoire. Fondée en 1974 et dirigée de bout en bout par Lloyd Kaufmann, cette maison respectable a produit une quantité assez phénoménale de films dont je n'ai vu qu'une très faible partie.<br /><br />Malheureusement, Troma n'a jamais eu les reins solides et la santé de la société reste toujours inquiétante, même si quelque chose d'aussi excellent que Troma ne peut pas mourir, n'a pas le droit de mourir. La plupart de leur films, toutefois, sortent depuis quelques temps en direct to video (depuis avant Sgt Kabukiman, c'est dire).<br /><br />Leur dernier, et Kauffmann lors d'une interview pour la Nuit Excentrique a évoqué la possibilité que ce soit le dernier film Troma tout court, Poultrygeist : Night of the Chicken Dead est une dernière tentative de mêler humour et critique de la société américaine.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=9VQxYMHX-YE" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=9VQxYMHX-YE</a><br /><br />Car les films Troma, sous couvert d'humour, de faux sang et de tripaille en plastoc sont aussi une critique de la société américaine, quelques uns en tout cas, souvent les meilleurs. Par exemple, Class of Nukem'High critiquait à la fois la débilité des étudiants de lycée et la course à l'énergie nucléaire américaine.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=eRtnvvXbG8g" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=eRtnvvXbG8g</a><br /><br />Et le film a eu assez de succès pour connaître deux suites.<br /><br />Les plus célèbres de leur film, à part Poultrygeist et CoNH, sont connus pour leur qualité, comme Toxic Avenger, un super héros dont l'identité secrète d'homme de ménage couvre en fait une personnalité vengeresse apparue lors de sa chute dans une décharge toxique. Le film eu tant de succès qu'il généra trois suites et une série de dessins animés, que je n'ai pas vus.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=27E4Qfj7iEY" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=27E4Qfj7iEY</a><br /><br />Les autres films célèbres de la firme sont dûs aux titres époustouflifiants qu'ils portent parfois. Ici, l'amateur de nanar se souviendra de titres tels que Surf Nazis Must Die (dans lequel une bande de méchants surfers nazis essaient de s'approprier le contrôle d'un spot) et Maniax Nurses Find Ecstasy (une sorte de Ilsa She Wolf of the SS version Troma). Malheureusement, ces deux titres sont particulièrement nazes, deux navets dont le titre seul est intéressant.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=cj4Iof6tf48" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=cj4Iof6tf48</a><br /><br />Pour citer trois derniers films de la firme, on ne peut passer outre les excellents :<br /><br />Tromeo & Juliet, un remake punk déjanté de la pièce de Bill Shakespeare. Les capulet et les montaigu, une famille de punks et l'autre de chicanos, se foutent sur la gueule, mais l'amour entre Tromeo & Juliet brise les frontières de la haine. Le remake est très bon, et je me permets de mentionner le frêre de Juliette, sorte de punk déchiré maigrichon psychopathe sous acide. Le rôle du conteur est d'ailleurs joué par Lemmy, le célèbre frontman de Motorhead.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=f_1DOqFntAU" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=f_1DOqFntAU</a><br /><br />Ensuite, j'ai un petit faible pour Sgt Kabukiman NYPD, le film où un policier de New York se retrouve par erreur avec des pouvoirs débiles hérités du Kabuki, le théâtre grotesque japonais. Quand il se transforme, il n'a plus qu'une seule réplique et un costume grotesque. Il combat les méchants avec ses sandales à tête chercheuse, ses baguettes de la mort, etc.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fJIB93RTDbM" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=fJIB93RTDbM</a><br /><br />Enfin, le dernier film est bien distribué par Troma mais n'est pas vraiment un film de la firme. Il s'agit de Cannibal : The Musical, un film des deux histrions de Comedy Central, auteurs de South Park, Trey Parker et Matt Stone. Le film est une comédie musicale sur l'histoire véridique de Alfred Packer, un type qui mangeait ses amis quand il faisait une balade.<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=8GszhYsV3MM" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=8GszhYsV3MM</a><br /><br />Il y a bien d'autres films, que je n'ai hélas pas vus, comme Redneck Zombies ou Chopper chicks in zombietown (rappelez-vous la règle : il-y-a-des-zombies-donc-c'est-bien).<br /><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=H1sRLVQ_kk0" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=H1sRLVQ_kk0</a><br /><br />Ce qui fait un Troma, c'est une idée de départ débile, des acteurs de seconde zone, des tout petits budgets, des jolies filles avec des petits maillots, de la violence, du sesque et beaucoup, beaucoup de fun. Vu la production de MONSIEUR Lloyd Kaufmann, je crois que la Troma mérite notre immense respect, avec une place au panthéon aux cotés de la Hammer, dont je parlerai forcément un jour.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-23207159587998125352008-07-08T04:42:00.000-07:002009-01-01T04:47:10.095-08:00Y'a t-il un nanar pour sauver l'avion ?<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.monograph.ru/uploads/screen/il3vrj8j.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 162px; height: 231px;" src="http://www.monograph.ru/uploads/screen/il3vrj8j.jpg" alt="" border="0" /></a>Des nanars qui concernent des avions, on en a eu quelques uns. Il y a même eu des bons films avec des avions dedans. Sérieux. Il y a même eu des parodies de nanars, comme le désormais célèbres DES SERPENTS DANS L’AVION (2006).<br />L’avion, c’est surtout le huis clos qui fait peur, jouant justement sur la phobie de la chute vers la mort. Les personnages sont définitivement prisonniers de la carlingue et n’ont nulle part où fuir. Parlons de deux gros nanars sur le sujet.<br /><br />Il y a une loi dans le nanar qui veut que le taux de nanaritude augmente exponentiellement avec le chiffre placé derrière le titre. On ne peut plus exact avec <span style="font-weight: bold;">TURBULENCE 3 : HEAVY METAL (2001) </span>qui n’a même pas eu le droit aux salles, sorti directement en vidéo.<br /><img src="http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BOTg4MjMwNTY5OV5BMl5BanBnXkFtZTcwNTg0ODkyMQ@@._V1._SY400_SX600_.jpg" alt="" border="0" /><br />Parlons un peu de l’histoire : une star du métal, Slade Craven, parodie de Marilyn Manson nain à la voix de sistre, a décidé de faire un concert dans un avion retransmis en direct sur Internet, avec quelques groupies triés sur le volet pour faire la foule. Malheureusement pour lui, l’avion va être détourné par des terroristes et Slade va flipper comme une bête.<br />C’est ce moment là que le copilote, joué par Rutger Hauer, décide de se suicider, ça c’est du cachetonnage. Heureusement, un gentil pirate informatique va hacker les commandes de l’avion et sauver tout le monde à l’aide de Microsoft Flight Simulator. Ouf.<br /><br />Une fois passé l’intensité nanaresque de l’histoire, c’est surtout sur les nombreux clichés que ce film est excellent : la star du métal satanique tout gentil, couard, petit, etc. Le reporter qui n’écoute que son courage, le gentil pirate informatique rebelle (il n’a pas payé la licence de son Flight Simulator). La réalisation ne pèche pas non plus : plans bateaux, découpage vu et revu, dialogues Ikea, tout y est.<br />La bande annonce : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=_CBS-MBdH1g" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=_CBS-MBdH1g</a><br /><br />D’un autre coté, nous avons <span style="font-weight: bold;">PLANE OF THE DEAD (2007)</span> qui joue sur une de mes cordes sensibles, à savoir le zombie, pauvre hère titubant le long des couloirs et souvent dessoudé au fusil à pompe dans des giclées de morceaux non-morts. Finesse. J’adore.<br /><img src="http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMjE0NTgzMzUzMF5BMl5BanBnXkFtZTcwMzI5OTQ1MQ@@._V1._SY400_SX600_.jpg" alt="" border="0" /><br />De son vrai nom FLIGHT OF THE LIVING DEAD : OUTBREAK ON A PLANE amène donc les zombies à un endroit où ils ne sont encore jamais allés, c'est-à-dire en l’air. Cela me permet d’exposer une autre loi du nanar : plus le titre est long et exagéré, plus le coefficient nanaresque est élevé.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.horror-movies.ca/albums/userpics/poster_flightdead-poster.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 146px; height: 204px;" src="http://www.horror-movies.ca/albums/userpics/poster_flightdead-poster.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br />Ici donc, des zombies apparaissent sur un avion. Et ? Et c’est tout. On a un standard du film de zombies : un zombie apparaît, puis contamine le reste des gens, et les survivants vont essayer de s’en sortir en formant un dernier carré, et ça finit mal. La raison des zombies : en fait des scientifiques transportent dans la soute un cadavre porteur d’un virus zombifiant. Le congélo tombe en panne, le zombie sort. Et le scénar s’arrête là. Je suis moqueur, mais en fait il est plutôt pas mal fait et les fans de films de zombie sauront apprécier. La réalisation est pas terrible et les clichés éternels des films du genre m’ont ravi surtout les personnages surexploités (la nonne, le sportif, les scientifiques), le pentagone super sérieux, etc. Sans parler des stockshots (si vous avez vu Turbulence 3, vous reconnaîtrez la tempête).<br /><br />Bande annonce :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=41QAdAwjaTI" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=41QAdAwjaTI</a> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=IQJCEY4iolg" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=IQJCEY4iolg</a><br />Petite scène de type Ikea : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=IQJCEY4iolg" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=IQJCEY4iolg</a>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-1037213959550014702008-06-09T04:41:00.000-07:002009-01-01T04:42:38.888-08:00Nuns, guns and gasoline<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/rsz/434/x/x/x/medias/nmedia/00/00/00/86/69198161_af.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 206px; height: 274px;" src="http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/rsz/434/x/x/x/medias/nmedia/00/00/00/86/69198161_af.jpg" alt="" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">LE COUVENT</span> est un fim de Mike Mendez sorti en 2000. Sa tagline, qui m'a vendu le film aussitôt que je l'ai vu, était "Nuns, guns and gasoline". Avec un tel pitch, on peut pas se tromper !<br />Il existe un sous-genre de la sexploitation qui s'appelle le "nunsploitation", jouant sur le double tableau prisons de femmes (un genre à lui seul) et le tabou religieux. Ces films étaient généralement des films crypto-érotiques lesbianisants avec souvent des démons pour mettre du sang et marcher sur les traces du giallo italien.<br />Ce n'est pas le cas ici : LE COUVENT n'est pas de la nunsploitation (mais pour les fans de nonnes guili-guili, je trouverai bien un film à vous présenter même si aucun correct ne me vient de suite en tête).<br />N'ayant pas réussi à mettre la main sur un trailer correct, je vous offre la scène d'intro du film, qui est quand même la scène qui claque le plus du film :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=SadJIsvvrWU" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=SadJIsvvrWU</a><br />Le film continue 40 ans plus tard. Christine a vieilli et vit en recluse depuis sa sortie de prison. Le couvent est resté en ruine et il paraît que les fantômes des nonnes rôdent encore.<br />Des jeunes cons à l'alcoolémie bien trop haute vont aller dans le couvent en ruine pour jouer à se faire peur (les jocks tentant de sauter au passage les pom pom girls). Seule la goth du groupe sait vraiment en détail ce qui s'est passé. Logique cinématographique : si c'est glauque, le goth le sait.<br />En même temps, une bande de jeunes crétins sataniste tente un rituel à la con.<br />Malheureusement pour tous ces jeunes gens, le couvent est réellement hanté et les nonnes reviennent les bouffer. Christine débarquera avec sa moto et ses flingues pour déboiser tout ça, dans un remake super cheap du génial FROM DUSK TILL DAWN de Rodriguez. :<br /><a href="http://www.youtube.com/v/8kaWPUBlHe8" target="_blank">http://www.youtube.com/v/8kaWPUBlHe8</a><br />C'est fun, ça déboise, c'est pas vraiment gore et c'est très con.<br />Les scènes pathétiques avec le wannabee goth ligoté au souffre douleur des jocks, les nonnes qui saignent dans des couleurs funky sous la lumière noire, l'absence de scénario et le cameo de Coolio (si si : en flic de campus fumeur de joints) en font un film à ne pas rater, à mi-chemin entre LE NOM DE LA ROSE (y'a des nonnes) et le susdit DOBERMANN (de la violence et de la bêtise exutoire).<br />Il est dommage que le film n'arrive jamais à atteindre l'excellence de scène d'introduction. Il reste cependant assez fun à voir, sans trop de longueurs.<br />NUNS, GUNS AND GASOLINE ! Yeehah !<br />La prochaine fois : à part des serpents, que peut on trouver dans les avions ? Réponse : des zombies, voire un concert de métal. Rutger Hauer n'a pas joué que dans BLADE RUNNER.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-77770647168253198702008-06-06T04:37:00.000-07:002009-01-01T04:40:46.301-08:00Gros lolos, petites pépées, énhaurme nanar<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.cinemarts.com/itemimages/item_305_1.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 190px; height: 271px;" src="http://www.cinemarts.com/itemimages/item_305_1.jpg" alt="" border="0" /></a>Fans de gros tétés, la filmographie étendue de Russ Meyer est faite pour vous. Star indétrônable de la sexploitation, Russ Meyer c'est fun, c'est sexy, c'est festif. Son seul film sage à ma connaissance est FASTER PUSSYCAT ! KILL ! KILL ! (1965), qui a ses fans mais face auquel j'ai été un peu déçu. Le récent BOULEVARD DE LA MORT (2007) de Tarantino possède d'ailleurs une fin qui n'est rien d'autre qu'un hommage au film du grand Russ.<br />Russ, c'était un mec aux goûts simples. Il aimait les femmes, les gros nichons et le sexe. Ses films ne sont qu'une ode à ses passions, et, n'en déplase aux ardentes brûleuses de soutien-gorges, ses films (ceux que j'ai vus, du moins) ne sont pas un appel à l'exploitation de la femme ou autre connerie. Non. Ses films sont juste le portage aux nues de la femme et du sexe-pour-s'amuser. Du carpe diem digne du summer of love dont ses films sont légèrement précurseurs si on regarde les dates.<br />Au cours de sa carrière, il a aussi fait quatre films qui, étrangement, seront reliés ensemble par leur titre, mais plutôt à l'étranger. Il s'agit de la série ultracélèbre, éroticofun, des Vixen (qu'on pourrait traduire par nichon). La série comporte VIXENS (1968), SUPERVIXENS (1975), MEGAVIXENS (1976) et ULTRAVIXENS (1979). En fait, en vo, ces films sont séparés et s'intitulent, respectivement : VIXENS, SUPERVIXENS, UP! et BEYOND THE VALLEY OF THE ULTRAVIXENS. Au delà de cela, les films n'ont que peu de rapports entre eux.<br />Celui dont je souhaite vous entretenir est l'avant dernier de la série et sûrement le plus délirant et n'importe quoi.<br />Malheureusement, comme c'est du cryptoérotique, pas de scènes youtube cette fois.<br />Margo Winchester, héroïne qui flotte sans efforts quand elle est dans l'eau, débarque dans un petit bled des états unis. Elle va bosser comme serveuse dans le buffet local. Pendant ce temps, le shériff local, qui baise tout ce qui passe, va essayer de lui tomber dessus.<br />En fait, elle est venue enquêter sur la mort du vieux riche célèbre du coin, un sosie d'Hitler qui se vautrait dans la luxure et qui est mort dans sa baignoire dévoré par un poisson sur fond de musique grossedeutschlandesque.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.moviemail-online.co.uk/images/small/UP--Rvn.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 95px; height: 146px;" src="http://www.moviemail-online.co.uk/images/small/UP--Rvn.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Margo va enquêter et donner naissance à quelques scènes de cul rigolotes (ne serait-ce qu'au niveau des bruitages faits à la bouche) et découvrir que ce n'était pas qu'un sosie. Il s'agit du vrai Hitler qui a réussi à fuir l'Allemagne avant l'effondrement final. Lui et sa fille se sont établis dans ce bled, et c'est sa fille qui a tué le père.<br />On aura droit à une scène de poursuite entre Margo (photo ci-contre) et la fille d'Eva Braun, inexplicablement nues, essayant de s'écharper dans la rivière.<br /><br />On notera : une scène de baise avec les doigts dans la prise, la scène de la mort du vieux dans sa baignoire, la scène où le sheriff reçoit une pipe et éclate ses pompes lors de la jouissance comme dans un dessin animé, force grimaces à l'appui, les bruitages à la bouche, etc.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-37954133427527542932008-05-13T05:17:00.000-07:002009-01-01T05:19:39.761-08:00Galaxinanar<div class="post">(note, cette fiche est faite par un guest, Toucan)<br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 183px; height: 258px;" src="http://www.navetscultes.free.fr/pages/img_chroniques/galaxina_cover_small.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><br /><b>Galaxina</b> ! Le nanar satirique qui mélange <i>Star Trek, Star Wars, Easy Rider, 2001, La planète des singes, Galactica, Alien</i> !<br /><br />Galaxina, le film où <i>L'étoile bleue de quartz</i> (<i>Hoooo Haaaa!</i>) porte le pouvoir des étoiles et ne doit pas tomber entre les mains du maléfique Ordric! L'équipage du vaisseau Infinity, principalement piloté par Galaxina, un robot au physique de playmate et dont le principal défaut est d'envoyer des décharges à toute personne qui la touche, est envoyé en voyage interstellaire après sommeil cryogénique (pour raccourcir le voyage) jusqu'à une planète sauvage où une horde de bikers adorateurs de Harley Davidson (<i>Harley ! David ! Son ! Vroum ! Vroum !</i>) fera parler d'elle (voir plus bas)<br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://galaxina.free.fr/img/Ordric%20le%20Mordric.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><div style="text-align: center; font-weight: bold;">Ordric le Mordric, en majesté.<br /></div><br />Le voyage ne va pas se dérouler comme prévu : Galaxina, embrassée par le sergent Thor (qui a donc bravé l'électrocution) devient peu à peu humaine - elle parle, elle se réchauffe ; le capitaine Butt est fécondé pendant son sommeil par un alien et accouche d'un petit, très affectueux.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img src="http://galaxina.free.fr/img/miniAlien.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">Le petit</span><br /></div><br />Sur la planète, l'affrontement avec Ordric sera terrible car il faut retrouver L'étoile bleue de quartz (<i>Hoooo Haaaa!</i>) même si à chaque fois que son nom est prononcé un choeur céleste surprend tout le monde. Galaxina s'en charge mais est enlevée par le gang de bikers (voir plus haut). Evidemment l'Etoile bleue de quartz (<i>Hoooo Haaaa!</i>) est ramenée puis perdue mais le Sergent Thor et Galaxina fileront le parfait amour grâce à une prothèse vaginale.<br /><br /><div style="text-align: center;"><img style="width: 164px; height: 237px;" src="http://galaxina.free.fr/img/Galaxina.jpg" alt="" border="0" /><br /></div><div style="text-align: center; font-weight: bold;">Un jeu d'actrice resté célèbre<br /></div><br />Source : <a href="http://galaxina.free.fr/" target="_blank"><i>Galaxina, le site</i></a></div>evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-56935604795271375892008-05-08T04:33:00.000-07:002009-01-01T04:34:45.157-08:00Kneel before Ed-Wood, son of Na-Nar<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://artfiles.art.com/images/-/Plan-9-from-Outer-Space-Poster-C10126133.jpeg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 209px; height: 323px;" src="http://artfiles.art.com/images/-/Plan-9-from-Outer-Space-Poster-C10126133.jpeg" alt="" border="0" /></a>Avant d'évoquer l'excellent Megavixens (Up!) de Russ Meyer et ses bimbos überpoitrinées, je me dois quand même d'évoquer l'idole devant laquelle chacun doit se prosterner. Il est dit que dans certaines salles de quartier, les femmes amatrices de nanar se frottent le sexe avec sa photo pour retrouver la fertilité alors que les hommes portent son icône dans le slob pour trouver force et vigueur.<br />Il s'agit bien sûr du maître, c'est à dire Ed Wood Jr. Il n'est rien à dire de plus que dans le film de Tim Burton dédié à ce qu'on ne pourrait désigner autrement que par le titre d'antiréalisateur, déclaré pire réalisateur de tous les temps quelque temps après son décès dans la misère et l'opprobre, sa carrière de nanars s'étant poursuivie dans le cryptoérotique de mauvaise qualité.<br />Ici nous ne retiendrons que son chef d'oeuvre,<span style="font-weight: bold;"> PLAN 9 FROM OUTER SPACE (1959)</span> originellement titré Grave Robbers From Outer Space mais un différent avec ses fournisseurs de cash demandera qu'on change le nom. Les patriarches de l'église baptiste de L.A. n'étant pas fan des pillages de tombes. En effet, ceux-ci voulaient faire 12 films sur les apôtres, mais n'avaient les moyens que pour un film. Ed les as convaincus de faire un film de SF d'abord, histoire de faire assez de flouze pour payer les suivants.<br />De Ed Wood, on prendra quand même le temps de voir GLENN OR GLENDA (1953) à l'occasion, histoire de voir un nanar étrange cryptotobiographique.<br />Ed Wood est un spécialiste du stock shot (c'est à dire des images d'archives réutilisées) et n'hésite surtout pas à réutiliser de nombreuses fois le même stockshot. Dans Plan 9 on admirera la réutilisation 6 ou 7 fois du même plan d'archives, c'est dire.<br />Le scénario est assez lamentable, mais pas tant que ça, c'est en fait la réalisation, les dialogues, enfin... Tout sauf l'idée de départ, qui craint. Le truc, c'est que des extra terrestres (au nombre de 3, en fait, si on compte ceux qu'on voit) ont décidé d'envahir la terre et utilisent le Plan 9 : relever les morts et leur faire tuer les vivants.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=6-kCC8WUKYk" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=6-kCC8WUKYk</a><br />Sauf qu'on ne verra pas grand chose, à part un Bela Lugosi sortant de chez lui dans un stock shot tourné peu avant sa mort (c'était un ami d'Ed), remplacé par un acteur ne ressemblant à rien à Bela et donc passant son temps avec sa cape devant le visage ; un Tor Johnson (catcheur immense mais dénué de talent sinon de bonne volonté) sortant d'une tombe au grand dam de deux flics minables qui renversent sans le faire exprès les croix en carton du décor; et une nana gotho-éthérée qui rode (la célèbre Vampira, morte cette année). Edit : j'ai oublié de signaler l'extra-terrestre en chef, joué par un ami gay de Ed, et dont le personnage s'appelle... Eros.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=2WvLdqSPCuU" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=2WvLdqSPCuU</a><br />Pour le combat contre les morts, vous n'aurez droit qu'à des stock shots de canons qui tirent et deux crétins militaires qui regardent les opérations à la jumelle et commentent.<br />On notera les dialogues particulièrement ridicules, le fait que dans l'outre espace les soucoupes volantes subissent les effets du vent, la danse du similiBela Lugosi (joué par le chiropracteur d'Ed), Tor Johnson incapable de sortir seul de sa tombe, et la totalité d'un nanar avec une bande son faite à l'aide du traditionnel Theremin.<br />Le film entier est dans le domaine public, enjoy.<br /><a href="http://video.google.com/videoplay?docid=-7038656109656489183" target="_blank">http://video.google.com/videoplay?docid=-7038656109656489183</a><br /><br />Profitez-en pour voir le film Ed Wood de Tim Burton, qui rend se réalisateur sympathique et émouvant au sens "clown triste" du terme.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-28558517506612061502008-05-07T04:25:00.000-07:002009-01-01T06:19:23.810-08:00Nainars ou nanainrs ?<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.notasdecine.es/wp-content/uploads/2008/07/for-your-height-only.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 130px; height: 238px;" src="http://www.notasdecine.es/wp-content/uploads/2008/07/for-your-height-only.jpg" alt="" border="0" /></a>Allez, il faut bien passer par les petites merveilles du mondes nanaresques, aussi me permets-je de vous proposer deux chefs d'oeuvres dotés de nains, et je vais peut être pousser le vice jusqu'à trois. Vous y trouverez des cowboys, des espions, des nazis et du karaté, puisque je vais vous offrir un nanar de chaque genre : espionnage/action, kung-fu, western. Que demande le peuple ?<br /><br /><span style="font-weight: bold;">FOR Y'UR HEIGHT ONLY (1981)<br /></span>Dans les années 70-80 ont été tournés quantités de James Bond-like afin d'exploiter le filon du champagne, des bonnasses et des walther pépé casse à gadgets (pas forcément vibrants). On est même allé débaucher le petit frêre de Sean Connery pour tourner le lamentable OPERATION KID BROTHER (1967 a.k.a. OK CONNERY) ( <a href="http://www.imdb.com/title/tt0062078/" target="_blank">http://www.imdb.com/title/tt0062078/</a> même pas honte).<br />Mais le sommet de la james bonderie nanaresque a atteint les 83 centimètres dans For Y'ur Height Only.<br />Weng weng est un karatéka philippin de 83cm (morts d'une indigestion de crabe frelaté en 92) qui tourna dans quelques nanars de grande envergure. Dans For y'ur heght only et ses suites il joue l'agent 00, un james bond nain qui fait des cascades, de l'espionnage et culbute la bonnasse, le tout dans une ambiance bon enfant finalement bien marrante.<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=YsL4-19ELcc" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=YsL4-19ELcc</a><br />Avouez que ça pète, non ?<br />Mais il ne faut pas oublier que c'est un James Bond, et dans un JB, y'a des gadgets :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=5XS-9aj461o" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=5XS-9aj461o</a><br />Evidemment, l'Agent 00 fini par se confronter avec sa némesis, le *grand* méchant, dans la pièce la plus secrète de son bunker, à savoir un nain plus grand que lui dans ... la cuisine.<br />Weng-weng tournera quelques autres films avant sa mort survenue trop vite, mais celui-ci (et son western DE BEST IN DA WEST (1984) ) sont vraiment sympa, complètement déjantés et finalement assez parodiques pour ne pas qu'on s'y ennuie. Quand c'est volontairement parodique, ce n'est plus vraiment nanaresque, mais qui sommes-nous pour faire la fine bouche ?<br /><br /><span style="font-weight: bold;">TERROR OF TINY TOWN (1939)</span><a style="font-weight: bold;" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.oldies.com/i/boxart/large/46/089218466891.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 131px; height: 186px;" src="http://www.oldies.com/i/boxart/large/46/089218466891.jpg" alt="" border="0" /></a><br />Quitte à parler de western avec des nains, abandonnons Weng Weng et les Philippines pour une odyssée dans le Hollywood de serie C, D, E, F voire ZZZ avec Terror of Tiny Town, un western où vous pouvez admirer des cow-boys nains courir la prairie en poney, ça ne s'invente pas. (Attention : il existe un machin appelé Terror in Tiny Town beaucoup plus récent. Exigez la marque ! ).<br />On admirera le bon goût de la tagline : little guys with big guns. Quand on sait qu'un flingue, en argot américain, peut s'appeler "shooting leg", les possibilités sont infinies.<br />Sorti du fait que ce soit un western de nains et qu'on peut rigoler à peu de frais, que reste-t-il ? He bien un western ma foi somme toute standard et <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://filmfanatic.org/reviews/wp-content/uploads/2007/07/DRowning2.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 153px; height: 114px;" src="http://filmfanatic.org/reviews/wp-content/uploads/2007/07/DRowning2.JPG" alt="" border="0" /></a>plutôt sympathique où un cowboy essaie de protéger un ranch contre des bandits locaux.<br /><br />Le héros ne se sers pas de judo, et c'est bien dommage, car ça me ferait la transition avec<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=XNV7hKVu-Xg" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=XNV7hKVu-Xg</a><br /><br /><span style="font-weight: bold;">KARATE OLYMPIA</span> (a.k.a. Killed or be killed, a.k.a. Combat Final) (1980)<br />Note : de nombreux films portent le titre killed or be killed. Exigez la marque !)<br />Vendu comme le meilleur film de karaté de hollywood, le film a en fait été tourné en Afrique du Sud, en <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/jaquette.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 145px; height: 218px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/jaquette.jpg" alt="" border="0" /></a>l'absence de toute star de Hollywood. Il y aura une suite, KILL AND KILL AGAIN (1981), que je n'ai pas eu le plaisir de voir.<br /><br />Quelle est l'histoire ? Elle est simple. Une fois le générique, projeté sur le torse du héros, passé, on découvre des karatéka en train de s'entraîner. A chaque mouvement, un "ous !" énergique accompagne le geste. Ous !<br />En fait, ils sont entraînés par un ancien nazi afin de gagner un futur tournoi de karaté pour vaincre son ennemi de toujours, un japonais qui avait triché lors d'un tournoi devant Hitler (faudra que je reparle de la série des VIXENS, tiens).<br />Notre héros (James Ryan, une sorte de Cuneyt Arkin en moins bien) fait partie de ces gonzes qui s'entraînent sous le soleil de plomb. Il est amoureux d'une gonzesse karatéka qui ne restera pas. Elle décide de se casser, mais comme notre héros veut la suivre, le nazi de service ne laissera pas faire. Le héros réussira cependant à s'évader et combattra dans l'équipe du japonais dans le but de faire évader sa gonzesse. Bien sûr, on aura droit au tournoi à mort où les gens ne meurent jamais, et aux pressions faites sur la fille quand elle finira enfin par s'évader (c'est pas clair ? C'est normal).<br />Il faut admirer dans ce film le nain judoka ex-clown qui va recruter les karatékas pour monter l'équipe (et que j'ai trouvé finalement assez émouvant, si si) mais surtout la grande scène où un karatéka, véner de chez vert, décide de casser l'intégralité des meubles d'une pièce pour faire peur à la susdite gonzesse. Avant de partir, le public s'aperçoit qu'il a oublié de péter la télé. Qu'à cela ne tienne, un kawatomegagiri en fera du jus.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/CFrage000.gif"><img style="cursor: pointer; width: 122px; height: 88px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/CFrage000.gif" alt="" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/CFrage2002.gif"><img style="cursor: pointer; width: 122px; height: 87px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/combatfinal/CFrage2002.gif" alt="" border="0" /></a><br />(merci nanarland)<br />A part ça, que dire à part que c'est un film de kung-fu avec un nain et un nazi ? Rien. Je crois qu'il ne faut rien dire.<br /><br />La prochaine fois : du nichon et du nazi, Russ Meyer et son film UP! (en français MEGAVIXENS - 1976)<br />OUS !evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-70176692320897704072008-05-06T04:18:00.000-07:002009-01-01T04:24:34.188-08:00Par-delà le mur du nanar<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.intersinema.com/haber/resimler/200504/1659_b_9430.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 145px; height: 159px;" src="http://www.intersinema.com/haber/resimler/200504/1659_b_9430.jpg" alt="" border="0" /></a>C'est comme dans tout concours de quéquettes, il en faut un qui aie la plus grosse. Dans le nanar, il y a aussi un Graal, un ultime, un qui est finalement déjà au-delà. "Et quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites" (citation de M. Agénor Fenouillard, cité par Lacan et Pompidou, c'est dire). Bref, ze ultimète nanar of doume.<br />La Turquie est un pays merveilleux et, en 1979, la notion de copyright n'y semblait pas, visiblement, essentielle. De nombreux nanars furent produits à la chaîne, dont pas mal de films repompés directement de séries et films super connus outre-Bosphore, comme Star Trek, par exemple. Faits avec des bouts de ficelles, du papier mâché et des effets peintrulurés directement sur la bande, ces films sont souvent un agréable moment pour le buveur de lie cinématographique.<br />Mais DÜNYAYI KURTARAN ADAN (1979, en turc, "L'homme qui va sauver le monde") est lui-même au-dessus de ces considérations. A vrai dire, les mots viennent à manquer pour ce chef d'oeuvre de la bisserie la plus exceptionnelle.<br />Déjà, l'acteur principal est bien connu de nos services. Cuneyt Arkin est un type qui a un nombre incalculable de nanars au compteur. Artiste martial doté d'un répertoire de grimaces impressionnant (voir affiche), il s'est attiré la sympathie de nombre de spectateurs ainsi qu'un ego de la taille de la soucoupe volante aperçue dans le film (dans un documentaire en bonus sur le DVD -car oui, j'ai le DVD de cette merveille- il raconte qu'il a été approché pour incarner James Bond, si si).<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/tsw/tsw002.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 126px; height: 107px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/tsw/tsw002.jpg" alt="" border="0" /></a> vs. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.nanarland.com/Chroniques/tsw/tsw001.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 137px; height: 102px;" src="http://www.nanarland.com/Chroniques/tsw/tsw001.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><br />(merci nanarland)<br />Bon, que vous le voyiez en sous-titré ou pas, sachez que vous ne comprendrez pas plus ce qui se passe.<br />En quoi est-il si exceptionnel ? Parce qu'il cumule tout. Les combats spatiaux du début sont fait comme suit : prenez un acteur et demandez-lui un air sérieux. Collez-lui un casque de mobylette sur la tête et des gros écouteurs Sony. Diffusez des images de combats spatiaux de Star Wars derrièr-lui. Vous y êtes presque. Ajoutez des scènes de combat spatial, insérées à l'endroit ou à l'envers, pour le combat vu de l'extérieur. Ajoutez des stock-shots de fusées Soyouz au décollage et de pyramides. Ayé. Zyètes. Démonstration : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=js6NqlAc29I" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=js6NqlAc29I</a><br />Ceci est la totalité de la scène d'intro qualité DVD (oui, ils ont filmé le film sur un écran avec un camescope pour le DVD).<br />Mais ce serait oublier que chaque fois que l'acteur principal arrive on a droit au générique d'Indiana Jones. Particulièrement la scène d'entraînement inexpliquée (et inexplicable) qui cumule petits bonds ridicules de caillou en caillou et pompes avec un rocher. Démonstration : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=cufQD5Y31ZA" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=cufQD5Y31ZA</a><br />Sans oublier les plans de coupe avec des monstres qu'on ne voit jamais par la suite, l'épée géante de combat en carton, les robots dans le désert, etc. Je ne résiste pas à vous parler de l'effet spécial de fin : le méchant se fait couper en deux par le héros. Pour l'effet spécial, qu'ont-ils fait ? Ils ont masqué la moitié de l'objectif de la caméra. Si.<br />J'ai oublié de vous parler de l'histoire. Rapidement : une race extra-terrestre veut attaquer la galaxie, mais en créant un réseau de cerveaux -cherchez pas-, l'humanité arrive à se protéger et envoie son meilleur élément casser la gueule au méchant. D'autres interprétations disent que c'est les cerveaux qui attaquent. En fait, c'est un peu flou dans mo<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://news.psychovision.net/images/cinema/tsw2/tsw2.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 112px; height: 170px;" src="http://news.psychovision.net/images/cinema/tsw2/tsw2.jpg" alt="" border="0" /></a>n souvenir. Faudrait que je le revoie avec des sous titres...<br />Malheureusement, les mythes s'effondrent souvent quand on leur donne une suite. C'est ici le cas avec DÜNYAYI KURTARAN ADAM'IN OGLÜ, réalisé en 2006 mais, malheureusement, avec des moyens.<br />(Cuneyt Arkin me fait ici vaguement penser à Adama dans BattleStar Galactica)<br />La bande annonce du 2 :<br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=c3wgcvItHEw" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=c3wgcvItHEw</a><br /><br />La prochaine fois sur vos écrans, une double séance spéciale Nainars (nanars avec des nains. Si).evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-43687127693633424562008-05-04T04:14:00.000-07:002010-06-08T05:03:56.699-07:00La trilogie Ilsa compte en fait quatre nanars<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.geocities.com/collectorpimp07/shewolf.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 145px; height: 216px;" src="http://www.geocities.com/collectorpimp07/shewolf.jpg" alt="" border="0" /></a>Dans le cinéma d'exploitation (entre la fin des 50 et le milieu des 80, principalement), il y a eu plusieurs courants. Tout le monde connaît les diverses incarnation du Giallo (des films d'horreur érotico-sanguinolents, mais aussi les films de cannibales - au moins 70 films-, et autres draculeries). Tout le monde a entendu parler de Blaxploitation, mais au de là de Shaft, combien de nullités crasses ?<br />Il existe aussi la Sexploitation, dont finalement le Rocky Horror Show peut faire partie. Ce genre, au delà des "Dernier tango à Hambourg" et de l'excellente série des Vixen de Russ Meyer (je recommande Ultravixen où Hitler se fait bouffer par un poisson) qu'il a pu produire, propose aussi des sous-genre. On y compte la naziploitation, la nunploitation, et les films de prisons de femme. Oeuvre phare de la naziplotation, marquée par le charisme et les attributs de son actrice principale, Ilsa She Wolf of the SS peut être considéré comme une réussite commerciale, seul objectif des films d'exploitation.<br />Dans un camp nazi dont les prisonniers, bien nourris, sont surtout des femmes, Ilsa commande, torture, viole et exploite. Ca a l'air rigolo a priori, mais, honnêtement, 90 minutes c'est trèèèès long. Surtout que le films est vraiment mauvais, en fait : les scènes "érotiques" ne le sont pas, les scènes violentes sont naz(i)es, les acteurs médiocres, le scénario absent. Et pourtant il se dégage un je-ne-sais-quoi de sulfureux qui génère le mythe autour de ce film.<br />Mention spéciale au grand plan d'évasion : Ilsa est déçue quand les hommes éjaculent et les fait castrer. Un prisonnier US qui peut se retenir utilisera cela pour s'évader. La classe.<br />De ces films, en fait. Car au delà de Ilsa She Wolf of the SS, il existe deux suites et un spin-off : Ilsa Harem Keeper Of The oil Sheiks, Ilsa The Tigress Of Siberia, Greta The Mad Butcher (qui devait être la troisième suite sous le nom Ilsa The Wicked Warden) et Rob Zombie lui a tourné un hommage dans le projet Grindhouse de Tarantino et Rodriquez : Werewolf Women of the SS<br />Ilsa la tigresse de sibérie (le 3, donc) : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=5UlSRa2CJYI" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=5UlSRa2CJYI</a><br />Greta (le vrai faux 4) : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=cW395BLqODI" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=cW395BLqODI</a><br />Werewolf Women of the SS : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=7ivzBS4HbiE" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=7ivzBS4HbiE</a><br /><br />On notera aussi avec un petit regret l'existence d'une affiche "Ilsa She-Wolf of the SS vs. Bruce Lee", mais lefilm n'existe pas.<br />EDIT : c'est désormais faux. Le film a été retrouvé. Il s'agit de <a href="http://www.badmovieplanet.com/unknownmovies/reviews/rev420.html">ILSA MEETS BRUCE LEE IN THE DEVIL'S TRIANGLE</a> (1976), avec l'actrice habituelle et Bruce Li, un honorable représentant de la Bruceploitation, avec Bruce Le (et éventuellement Bruce Lalelilolu).evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2619755853713797916.post-48619497925183393712008-05-03T04:13:00.000-07:002009-01-01T04:17:56.287-08:00Le situationnisme à coup de nanars<a style="" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.mozinor.com/img_ant/la_dialectique_peut_elle_casser_des_briques.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 166px; height: 223px;" src="http://www.mozinor.com/img_ant/la_dialectique_peut_elle_casser_des_briques.jpg" alt="" border="0" /></a>Dans les années 70 exista le mouvement situationniste, dont Debord sera celui qui marque le plus les ados et l'un des chefs de file. Entre le communisme de conseil, le libertinage etc, ces gens ont proposé plein de choses nouvelles ou de leur temps. A la veille de Mai 68, le situationnisme est le courant le plus extrême qui le traverse.<br />En l'occurence, l'important ici est René Vienet. Critique du Maoïsme, expulsé de Chine en 66 pour cette raison, il souhaite dénoncer la dictature chinoise, et ça tombe bien puisque c'est d'actualité semble-t-il. Et à la veille du 40è anniversaire de Mai 68, ça l'est deux fois plus. L'un de ses premiers moyens de contestation fut de récupérer un film de Kung Fu (Crush, 1972) et d'en refaire tout le doublage d'un point de vue situationniste.<br />LA DIALECTIQUE PEUT ELLE CASSER DES BRIQUES ? (1973) prouve que les situationnistes ont un certain sens de l'humour. Si vous désirez voir des artistes martiaux casser des tuiles avec leur tête avant de s'interroger sur la pertinence de la lutte des classes, ce film est pour vous. Rien de tel que de voir un fils féliciter son père d'avoir cassé la gueule de ce sale bourgeois capitaliste bouffeur de prolétaires à coup de katawakanogiri.<br />Le film en entier ici : <a href="http://www.ubu.com/film/vienet_dialectics.html" target="_blank">http://www.ubu.com/film/vienet_dialectics.html</a><br />PS : il semble que le site ci-dessus propose aussi l'intégralité des films de Guy Debord en téléchargement, profitez-en.evgheniihttp://www.blogger.com/profile/16356386977427805015noreply@blogger.com